Très tôt ce matin, après avoir achevé la lecture de "Trois fois le tour du monde" de Sophie Divry tard dans la soirée et enchainé durant la nuit avec la lecture de la poésie de Franck Venaille, j'ai commencé à lire "Daimler s'en va" le roman mythique de Frédéric Berthet réédité cette année à La petite vermillon.Dès les premières lignes de ce bouquin court (130 pages) on est happé par la voix singulière de l'auteur qui, à la manière d'un Brautigan auquel on le relie immanquablement, prouve que l'originalité combiné à la brièveté, constitue une bonne recette littéraire. L'extrait qui suit est tiré du tout début du roman, il s'agit d'un des premiers paragraphes qui place le point de départ de l'histoire.