Quelques mois plus tard, le réalisateur français Vianney Lebasque signe un film inspiré de ces mêmes faits réels. Chacun pour tous autour, entre autres, d'Ahmed Sylla, Camélia Jordana, Estéban, Jean-Pierre Darroussin, et Olivier Barthelemy.
Voici le scénario : Martin (Jean-Pierre Darroussin), coach de l’équipe française de basketteurs déficients mentaux, est au pied du mur. En pleine préparation des Jeux Paralympiques, ses meilleurs joueurs viennent de le laisser tomber. Refusant de perdre la subvention qui est vitale pour sa fédération, il décide de tricher pour participer coûte que coûte à la compétition. Il complète son effectif par des joueurs valides, dont Stan (Ahmed Sylla) et Pippo (Olivier Barthelemy), deux trentenaires désœuvrés. Même Julia (Camélia Jordana), la psychologue de la fédération, ne s’aperçoit pas de la supercherie. En s’envolant pour Sydney, Martin est loin d’imaginer le mélange explosif qu’il vient de créer.
Quant au handicap mental on entend cette jolie phrase : c'est pas le QI qui mesure l'intelligence. Il y a tant de formes d'intelligence !
Ce film constitue, malgré l'issue finale négative (puis que le scénario, inspiré de faits réels, ne pouvait pas modifier le cours des choses) un grand message d'espoir. Il est formidablement interprété, très humoristique et témoignant que la solidarité est une valeur à cultiver.