Parlez-vous le vert?
Mark Brown, Ingénieur et professeur à l'Institut de Communication, Culture et Langues de la BI Norwegian School of Management, vient de présenter une thèse qui concerne plus d'un greenwasher. Il s'est employé à élaborer une comparaison entre les termes utilisés par les entreprises dites "vertes" et les ONG et associations environnementales. Après avoir téléchargé 37 pages d'accueil d'ONG et 25 d'entreprises britanniques, il a réuni 9 millions de mots sur deux bases de données. 6 millions de mots des organisations environnementales et 3 du milieu commercial. Après analyse , et identification de mots-clés, le chercheur a mis à jour ses conclusions. Il déclare "mon analyse linguistique démontre clairement que l'industrie et le commerce "verts" utilisent certains mots dans un sens totalement différent que le mouvement écologiste. Il cite en exemple le mot "risque". Pour les écologistes, le "risque" prend en compte la source du risque et les conséquences éventuelles pour la nature, mais en dit peu sur comment le risque peut être controllé ou géré. Les compagnies dans le développement durable, de leurs côté, se concentrent plus sur le management, le contrôle et la gestion du risque , pour s'assurer que le risque restera minime. Les entreprises en disent peu sur les conséquences envers la Nature si ce risuqe venait à devenir réalité. Il conclut par un avertissement, "la Norvège est en passe de devenir un territoire totalement controllé , un nature modelée par les technologies des entreprises"vertes", et tout cela au nom du développement durable.
Sources: Journal de l'environnement Norwegian school of management 04/07/08
Sept ans pour inverser la vapeur Le Prix Nobel de la Paix 2007, Rajendra Pachauri, membre du GIEC (Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), étaient présent à Paris lors du Conseil informel des ministres de l'environnement et de l'énergie de l'UE le 4 juillet. Citant Gandhi, il a rappelé les ministres à continuer leurs efforts contre le réchauffement climatique:" Si vous voulez que le monde change, vous devez incarner ce changement". Dans une interview parue dans Le Monde, le 07/07/08, il s'inquiète du peu d'avancées dans les négociations pour aboutir à un accord international sur l'après-kyoto: " Il ne nous reste que sept ans pour inverser la courbe mondiale des émissions de gaz à effet de serre. C'est très peu". Dans cet entrevue, l'ingénieur agronome, affirme le rôle crucial que l'Europe doit jouer dans ses décisions, "elle doit continuer à montrer le chemin comme elle a commencé à le faire".
Source: Le Monde, 08/07/08
Réduire de 50% les émissions de GES pour 2050 Suite au G8 qui rassemblait à Toyako les puissants de la planète autour des questions les plus cruciales ( crise alimentaire, réchauffement climatique...), un accord a été conclu pour réduire d'au moins 50% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050. Des objectifs à mi-échéance seront nécessaires pour atteindre " la vision commune", mais aucune précisions n'a été apportées sur ces objectifs. Alors que le G8 reconnaît le rôle moteur des pays développés, 200 pays collaboreront aux discussions avec les Nations-Unies. Pour l'UE, l'objectif est de conclure à un traité à Copenhague en 2009 lors de la conférence climat de l'ONU. Les ONG sont pour la plupart déçues de ces conclusions insuffisantes. Serge Orru, directeur du WWF déclare "Il faut être de nature très optimiste pour réussir à voir cet objectif de 50% comme une avancée significative. Non seulement ce chiffre est insuffisant pour éviter les pires impacts du réchauffement climatique, mais ce n'est de plus qu'une version à peine améliorée de ce que le G8 déclarait il y a un an."
Source: Reuters/ AFP -
Enviro2b L'inquiètude sur le réchauffement climatique grandit La chaîne BBC World News et Synovate révèle pour la deuxième année consécutive, les résultats d'un sondage réalisé dans 22 pays sur les attitudes face au changement climatique. L'étude montre "une nette évolution" depuis 2007, 72% des sondés annonce leur inquiétude contre 68% en 2007. ceci confirme la sensibilisation et la prise de responsabilité des citoyens face au réchauffement climatique. par exemple, 80% des américains se disent inquiets du réchauffement climatique contre 57% en 2007. Face aux problèmes d'eau, d'aridité, et de déforestations, les brésiliens et les espagnols se sentent les plus concernés (88% et 86% respectivement.) En France 85% des sondés se disent inquiets du réchauffement climatique. Mais cette étude a aussi l'effet de démontrer l'augmentation des actions positives entreprises pour réagir face au réchauffement. Les sondés, économisent plus d'énergie (81% contre 76% en 2007), recyclent leurs déchets (70% contre 65%) etc.
Source: enviro2b