L’arrivée de ce second EP n’est pas une surprise, puisqu’en effet, non seulement leur EP1 appelait logiquement une suite, mais celle-ci avait été annoncée très vite. Nous voici donc à découvrir enfin EP2.
Si EP1 marquait la toute première collaboration entre Paul Dixon (Fyfe) et Iskra Strings (mené par un certain James Underwood), sous la forme de sept compositions sur la majorité desquelles chantait Fyfe. Ici, ils nous présentent six nouvelles compositions.
« Arashiyama » ouvre l’œuvre sur un instrumental assez léger, la voix de Fyfe émergeant sur le single « Gold » qui nous montre à quel point les sonorités électroniques, acoustiques (ou, classiques) et pop se marient à merveille.
Mais écoutez ensuite le splendide « Runaway » : autant Fyfe qu’Iskra Strings parviennent à nous révéler leur véritable personnalité avec force et authenticité !
S’ouvre alors le final de l’EP sur un triptyque instrumental dont « Norrebro », « Glass » et surtout « Unreveal » sont trois mouvements majestueux se complémentant les uns les autres.
EP2 est aussi beau qu’EP1 et ajoute de la valeur au premier volet. Ensemble, Fyfe et Iskra Strings ont cette année créé – certes en deux parties – l’équivalent d’une seule œuvre magnifique. En même temps, chaque partie possède son propre mouvement, telles deux mini albums.
Comme vous l’avez compris, si vous écoutez les deux EPs à la suite, vous obtiendrez bel et bien l’équivalent d’un album et, si l’on s’attache à la cohésion de l’ensemble formé, cela fonctionne parfaitement comme un tout. J’avoue que ma seule déception est qu’il ne soit pas possible de se procurer ce projet en un CD réunissant les treize morceaux… Le feront-ils ? Mystère. J’espère juste de tout cœur qu’ils ne s’arrêteront pas là.
(in heepro.wordpress.com, le 27/11/2018)
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