Two Medicine nous présente l’artiste Paul Alexander en dehors de son groupe, Midlake. En effet, le bassiste a créé ce projet solo afin de pouvoir se faire davantage plaisir encore concernant les arrangements et, surtout, les textures psychédéliques !
Tout comme Midlake, le nom Two Medicine se réfère à un territoire américain, site resté vierge de toute activité humaine. Pour autant, mes premières écoutes de l’album me rappelle beaucoup un artiste britannique, Steven Wilson – lequel a dorénavant laissé son projet Porcupine Tree pour enfin grandement assumer ses envies personnelles et est surtout enfin devenu la référence dans le mouvement psychédélique contemporain.
Paul Alexander ne renie pas, bien au contraire, les influences évidentes d’œuvres classiques telles Pet Sounds et The Dark Side Of The Moon sur Astropsychosis, et j’ajouterais même du rock des années 80 – me rappelant alors The War On Drugs. Néanmoins, la musique de Two Medicine n’est pas passéiste mais résolument actuelle ! Pour preuve, son récent travail de producteur sur le dernier album de John Grant et où les mélodies électroniques sont omniprésentes.
Astropsychosis est une œuvre très aérienne, avec une tonalité particulièrement bienfaisante. Les instruments classiques et analogiques se marient à la perfection, et la voix douce et posée mais néanmoins très sûre d’Alexander accompagne en toute humilité ce voyage dont l’un des moments-phare est sans hésiter « An eye for an I ».
Question : pourquoi y a-t-il une chanson intitulée « Kuopio », du nom de cette petite ville finlandaise ? Mystère…
(in heepro.wordpress.com, le 26/11/2018)
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