Le grand-père de Jean, Moïse, raconte dans des lettres d'amour l'histoire de sa vie. Lorsque Jean et son père les découvrent, le premier est surpris, le second tombe dans une profonde mélancolie : la destinatrice, Ann-Lise Schmitt leur est inconnue et ils voient Moïse sous un nouveau jour, loin de l'homme dur qu'ils connaissent. Jean tente de comprendre et dévoile un lourd secret.
Ce n’est pas le premier livre de Baptiste Beaulieu que je lis et je suis quotidiennement l’auteur sur les réseaux sociaux et à travers ses chroniques. Cet homme me touche profondément, de part sa sensibilité et sa sincérité. Surtout de part son amour inconsidéré de la beauté humaine, qu’il met tant en avant. Cette sensibilité au service d’histoires d’amour ne pouvait que créer un chef d’œuvre. Effectivement c’est une PÉPITE! Comme il le dit si bien: « je regarde vos visages pour les mettre dans mes romans » et effectivement c’est impossible de ne pas s’identifier une fois, dix fois, 100 fois.J’ai été happée dès les premiers mots, scotchée aux personnages, hypnotisée par la justesse des émotions et des mots. Une fois commencé, impossible de lâcher ce récit.L’histoire commence par un père qui amène un carnet de lettres à son fils...l’histoire de son propre père à lui, Moise. Jean et nous, lecteurs, y découvrons son enfance aux forges, ses drames, les horreurs de la guerre et cette merveilleuse histoire d’amour.. et en parallèle, le lien avec d’autres histoires contemporaines, et la vie de l’auteur décrite en portraits éparpillés.En bref: Merveilleux Baptiste...encore! Des lettres et des portraits traduits en roman, l’histoire d’une vie.. de vies. Des photos en prélude de guérisons. Ce n’est pas un livre c’est une chasse un trésor. Une bouteille à la mer! Un trésor. Comme si bien dit dans le récit « elle éclate là, sous nos yeux, la beauté du monde », aucune phrase ne pourrait mieux illustrer ces merveilleuses histoires d’amourS.NOTE : 10/10