Je me noierai dans tes étreintes
Dans tes vallées, tes sillons
Tes merveilleux labyrinthes
Et tes mystérieuses plaintes
À chaque amour que nous ferons
Le rouge de ta bouche peinte
Enflammera l’horizon
Jusqu’aux étoiles presqu’éteintes
On y trouvera nos empreintes
Et de là, nous nous perdrons
Le monde peut dormir tranquille
Il ne fait qu’un rêve à la fois
Des rêves à la fois, j’en fais mille
Ils ont tes manières et ta voix
Avant de recouvrir la Terre
Chaque nouveau matin viendra
Naître en dessous de tes paupières
Et n’avancer qu’à ton pas
Tu feras fondre mes silences
Envoler tous mes ballons
Et s’écrouler en cadence
Dans les vertiges qui avancent
Tous mes soldats de plomb
A chaque instant, tout recommence
Chaque souffle, un tourbillon
Chaque geste, une impatience
La mort est la renaissance
À chaque amour que nous ferons
Le monde peut dormir tranquille
Il ne fait qu’un rêve à la fois
Des rêves à la fois, j’en fais mille
Ils ont tes manières et ta voix
Avant de recouvrir la Terre
Chaque nouveau matin viendra
Naître en dessous de tes paupières
Et n’avancer qu’à ton pas
Les enfants auront ton sourire
Ceux qui viendront, ceux qui sont là
Pour nous empêcher de grandir
Il ne restera qu’à choisir
Le fou qui annoncera pour moi
Le seul secret que je peux dire
Le jour qui se lève vient de toi
Je me noierai dans tes étreintes
Dans tes vallées, tes sillons
Tes merveilleux labyrinthes
Et tes mélodieuses plaintes
À chaque amour que nous ferons
Le monde peut dormir tranquille
Francis Cabrel
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