Salut à tous,
Du site DailyGeekShow : En cette fin d’année, les Américains croulent sous les
festivités : Halloween, Thanksgiving et Black Friday annoncent en grande
pompe les prochaines célébrations de Noël et du Nouvel An. Au pays de
l’Oncle Sam, tout le monde se prépare pour Thanksgiving : les maisons
sont décorées, les dindes attendent d’être fourrées, et les bambins se
déguisent en pèlerins et en Natifs pour honorer la mémoire de ces grands
héros. Ça, c’est la version tous publics servie sur un plateau
d’abondance à chaque écolier des États-Unis pour entretenir le mythe du
gentil colon blanc-européen.
¨ Le mythe fédérateur !
Il était une fois les pauvres puritains anglais persécutés par le méchant Roi Jacques Ier. Bien décidés à fuir la tyrannie de l’Église d’Angleterre, ils embarquèrent sur le Mayflower, un navire hollandais qui devait les emporter vers les lointaines contrées du Nouveau Monde. Les pèlerins accostèrent à Cape Cod en décembre 1620 et y fondèrent la colonie de Plymouth.
Les colons n’étaient ni des chasseurs téméraires, ni des pêcheurs
émérites, et encore moins d’astucieux agriculteurs : perdus dans cette
immensité sauvage et offerts en pâture aux vents hivernaux, la moitié
d’entre eux périt. Au cours de l’année 1621, les puritains rencontrèrent
les Wompanoags, une tribu amérindienne qui partagea
ses connaissances avec ces étranges envahisseurs : ils leur apprirent la
chasse et la pêche, les sensibilisèrent aux bienfaits des plantes, et
leur expliquèrent comment faire pousser des cultures.
Grâce aux enseignements des Natifs (Native Americans), les Pilgrim Fathers étaient fin prêts à affronter l’hiver mordant de la Nouvelle Angleterre.
Pour fêter leur toute première récolte – et accessoirement remercier
leurs hôtes de leur avoir sauvés la vie – ils organisèrent un
gigantesque festin où se disputèrent parties de chasse, ripailles et
divertissements en tous genres ! Pendant ces 3 jours de célébrations, Natifs et Européens
oublièrent leur différence pour former un seul peuple, uni par le
partage et la charité « chrétienne ». Trop beau pour être vrai ? Vous
n’êtes pas loin…
Colère divine et génocide !
Les premiers pas des colons sur le continent américain ne furent pas
dirigés par le traditionnel rais de lumière divine illuminant la terre
promise, mais jalonnés de squelettes, de crânes et de ruines. N’importe
qui de normalement constitué aurait vu là un sinistre présage, un
funeste avertissement… Mais pas le gouverneur Bradford qui loua le Seigneur
de les avoir guidés sur ces terres délestées des leurs propriétaires
légitimes. Le timing était parfait : ils posaient le pied sur une Nouvelle Angleterre débarrassée de la quasi-totalité de sa population amérindienne.
Guerre et massacre !
Le 26 mai 1636, la garnison du capitaine John Mason, épaulée de guerriers Niantics, Mohegans et Narragansetts,
attaqua le village fortifié des Pequots en bordure de la Mystic River.
Ils brûlèrent le village, bloquèrent les sorties, et mirent le feu aux
palissades. Dévorés par les flammes, les Pequots
étaient faits comme des rats : quiconque escaladait les portes finissait
fusillé. Le brasier ou les balles, ça ne vous rappelle pas Ouradour-sur-Glane ? Ce 26 mai 1636, 500 hommes, femmes et enfants furent exterminés à cause de la couleur de leur peau.
« Le coût humain et social dépasse l’entendement. Un tel trauma déchire
tous les liens qui existent au sein d’une culture. Dans toutes les
annales de l’histoire humaine, il n’existe aucune catastrophe
démographique comparable »¨... ( Voir l`article au complet )
https://dailygeekshow.com/thanksgiving-origines-genocide/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
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