Photographie arme de classe, la photographie sociale et documentaire en France 1928-1936 Aux Éditions Textuel / En coédition avec le Centre Pompidou
" Vive la photo au service des luttes révolutionnaires ! " EXPOSITION AU CENTRE POMPIDOU JUSQU'AU 4 FÉVRIER 2019
Voici une synthèse passionnante sur un moment mal connu de l'histoire de la photographie française dans l'entre-deux-guerres.
Cette synthèse réunit les travaux inédits d'immenses artistes - alors tout jeunes - comme Jacques-André Boiffard, Henri Cartier-Bresson, Gisèle Freund, Germaine Krull, Eli Lotar, Lisette Model, Willy Ronis, ou René Zuber ainsi que de photographes anonymes.
Engagés dans la lutte antifasciste, la révolution sociale et le pacifisme, les professionnels de l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR) et les Amateurs photographes ouvriers (APO) s'emparent de la photo comme d'une arme pour documenter et dénoncer les réalités sociales en France et dans le monde. De ces nouvelles pratiques naît une grammaire visuelle et graphique au service du combat politique porté par une formidable dynamique de magazines, brochures, tracts, affiches... Un foisonnement qui n'est pas sans évoquer l'essor actuel des usages militants de l'image partagée sur Internet.
Ouvrage dirigé par : Damarice Amao : docteure en histoire de l'art de l'université Paris-Sorbonne et assistante de conservation au cabinet de la photographie du MNAM/Centre Pompidou. Florian Ebner : chef de service du cabinet de la photographie du MNAM/Centre Pompidou. Christian Joschke : maître de conférences à l'université Paris-Nanterre et chargé de cours à l'université de Genève.