Concevoir un storytelling, c'est bien, mais ce storytelling ne deviendra bon que si l'auditoire le décide.
C'est à dire, un storytelling qui a réellement de l'impact sur son public. C'est particulièrement crucial dans le cas d'une narration orale, pour laquelle les paroles et la gestuelle sont des instruments clés.
Seulement voilà : d'après certaines études, une personne ordinaire est uniquement capable d'écouter efficacement 25% d'un contenu.
Comment vérifier que l'auditoire est à l'écoute de votre storytelling ?
- Le positionnement du corps : la posture corporelle du public en dit long sur ce qu'il comprend de l'allocution, et de la manière dont il est connecté, voire engagé. Une posture ouverte, des bras qui ne sont pas croisés, des pieds positionnés en faisant face à la personne qui parle : ce sont les signes d'un public à l'écoute, et globalement en accord avec ce qui est dit. L'inclinaison du corps de l'auditeur ou de l'auditrice vers celui ou celle qui parle (plutôt que penché(e) en arrière sur le siège) est aussi un signe d'envie d'en savoir plus. Observez également les expressions des visages dans votre auditoire : des visages impassibles ne signifient pas une absence d'intérêt mais au contraire, une grande concentration sur ce que vous dites, le signe, aussi, que ces personnes ne pensent pas à autre chose.
- Des signes physiques : un auditoire impliqué a tendance à imiter les expressions du visage de la personne qui parle, ainsi que sa gestuelle. Certains orateurs jouent d'ailleurs de cette corde, pour vérifier le niveau d'attention de leur public. Bon, ce n'est pas du mentalisme non plus. Des hochements de tête sont aussi un signe d'approbation. L'inclinaison de la tête d'un côté ou de l'autre est pour sa part symbole de curiosité. Moins de clignements d'yeux signifie aussi que l'auditoire est en train de réfléchir au message, de l'assimiler.
- Un auditoire participatif : des réactions verbales sont un signe. Il pourra s'agit de simples sons qui ne formeront même pas des mots. Il pourra aussi, de manière plus structurée, s'agir de questions, mais pas n'importe lesquelles. Des questions relatives au sujet sont un bon signe, des questions hors sujet ne le sont pas du tout, tout comme les questions sur des points qui ont déjà été abordés (voire des questions qui ont déjà été posées et auxquelles des réponses ont déjà été données).
- Des activités annexes : les traditionnels téléphones mobiles sont des indicateurs redoutables, mais même s'il a été demandé aux participants de les éteindre, ils trouveront d'autres moyens de se distraire -regarder leur montre, regarder tout autour d'eux dans la salle, jouer avec un stylo...
Autant de signes révélateurs à ne pas négliger pour que votre storytelling puisse avoir un impact.
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