Dans la cohorte des Cassandre du climat et des bien-pensants, le journal Le Monde cherche toujours à être aux premières loges. Il a dénoncé à nouveau dans son édition des 2/3 septembre derniers les catastrophes de l’été : « incendies records en Californie, vague de chaleur meurtrière au Canada, arrêt de centrales nucléaires en France pour cause de fleuves trop chauds, déplacement d’un million de personnes dans le Kerala en Inde après une mousson inhabituelle ment sévère... ». Pour illustrer son propos, le journaliste Stephane Foucart note que cet été, sur les bords de l’Elbe, une dizaine de « pierres de la faim » sont réapparues, « rappelant, écrit-il, que, pendant de nombreux siècles, la sécheresse fut sœur de la famine ». Une de ces pierres était datée de 1616 et indiquait en allemand « pleurez si vous me voyez ». Le Monde nous explique donc que ces catastrophes, que personne ne nie, ne sont pas nouvelles. Nous ne contestons pas le réchauffement qui est un fait, mais nous refusons d’admettre sans preuve formelle que la cause en est l’action humaine alors que le climat évolue sans cesse dans le temps long, à la baisse ou à la hausse des températures.
Jean-Philippe Delsol
Dans la cohorte des Cassandre du climat et des bien-pensants, le journal Le Monde cherche toujours à être aux premières loges. Il a dénoncé à nouveau dans son édition des 2/3 septembre derniers les catastrophes de l’été : « incendies records en Californie, vague de chaleur meurtrière au Canada, arrêt de centrales nucléaires en France pour cause de fleuves trop chauds, déplacement d’un million de personnes dans le Kerala en Inde après une mousson inhabituelle ment sévère... ». Pour illustrer son propos, le journaliste Stephane Foucart note que cet été, sur les bords de l’Elbe, une dizaine de « pierres de la faim » sont réapparues, « rappelant, écrit-il, que, pendant de nombreux siècles, la sécheresse fut sœur de la famine ». Une de ces pierres était datée de 1616 et indiquait en allemand « pleurez si vous me voyez ». Le Monde nous explique donc que ces catastrophes, que personne ne nie, ne sont pas nouvelles. Nous ne contestons pas le réchauffement qui est un fait, mais nous refusons d’admettre sans preuve formelle que la cause en est l’action humaine alors que le climat évolue sans cesse dans le temps long, à la baisse ou à la hausse des températures.
Dans la cohorte des Cassandre du climat et des bien-pensants, le journal Le Monde cherche toujours à être aux premières loges. Il a dénoncé à nouveau dans son édition des 2/3 septembre derniers les catastrophes de l’été : « incendies records en Californie, vague de chaleur meurtrière au Canada, arrêt de centrales nucléaires en France pour cause de fleuves trop chauds, déplacement d’un million de personnes dans le Kerala en Inde après une mousson inhabituelle ment sévère... ». Pour illustrer son propos, le journaliste Stephane Foucart note que cet été, sur les bords de l’Elbe, une dizaine de « pierres de la faim » sont réapparues, « rappelant, écrit-il, que, pendant de nombreux siècles, la sécheresse fut sœur de la famine ». Une de ces pierres était datée de 1616 et indiquait en allemand « pleurez si vous me voyez ». Le Monde nous explique donc que ces catastrophes, que personne ne nie, ne sont pas nouvelles. Nous ne contestons pas le réchauffement qui est un fait, mais nous refusons d’admettre sans preuve formelle que la cause en est l’action humaine alors que le climat évolue sans cesse dans le temps long, à la baisse ou à la hausse des températures.