Lors du dernier changement, j’ai constaté à nouveau qu’une bague en plastic censée s’insérer dans le moyeu de la jante était cassée. Trop confiant en ma bonne étoile, j’ai décidé de faire comme si ce n’était pas le cas et nous avons monté la roue en l’état en nous disant – enfin, plutôt « en me disant » - que tout ça se serrerait en même temps que les boulons !
Tout à l’heure, en déplacement avec ma tendre et chère, nous sommes arrêtés par un feu de chantier. Dans mon rétroviseur, je vois la conductrice de la voiture qui me suivait sortir de celle-ci et courir vers moi. J’ouvre la vitre et elle me dit : « Je ne sais pas si c’est grave, mais je voulais vous dire que votre roue arrière gauche vacille quelque peu », le tout accompagné d’un geste révélateur !
Je me suis arrêté un peu plus loin, pour resserrer les boulons, sans pouvoir faire plus à ce moment-là. En réponse à ma question, ma belle m’a confirmé que c’était bien cette roue-là qui avait un problème de bague. Rentrés à la maison, j’ai démonté la roue pour bien constater qu’il y avait un problème avec cette bague. Notre fine équipe de mécaniciens en herbe a mis en œuvre une solution de fortune qui devrait tenir tout l’hiver qui arrive à grands pas !
Dans cette histoire, ce ne sont pas les pneus qui sont importants ! L’essentiel, c’est cette personne qui – dès qu’elle l’a pu – est sortie de sa voiture, a couru vers nous pour dire ce qu’elle avait à dire. Elle n’avait rien à gagner. Nous avions sans doute beaucoup à perdre. Tant qu’il y aura des personnes comme ça, des « gens bien », le monde avancera ! (Comme ma voiture, j’espère !)