Yoshihiro Kawaoka, de l'Université de Tokyo, et son équipe, dont les travaux sont publiés mercredi sur le site internet de la revue spécialisée Nature, ont manipulé génétiquement le virus H5N1pour lui permettre d'infecter des cellules de la mouche drosophile.
N.B: La mouche drosophile est également appelée mouche du vinaigre, bien qu'appartenant au genre désigné par le terme plus
général de mouche des fruits. On trouve des drosophiles presque partout sur Terre. Souvent visibles toute l'année, elles sont parfois très
communes, voire importunes (dans les fabriques de jus de fruits ou de confitures, elles peuvent tomber dans les récipients et transmettre des micro-organismes). Elle doit sa célébrité à sa facilité d'élevage, qui en a fait une espèce modèle dans la recherche en génétique. Voilà voilà pour le cours sur ce
dyptère. Merci à wikipédia.
Ils ont recherché dans le génome de la mouche les gènes susceptibles d'être utilisés par le virus et ont découvert 3 candidats existant dans des versions correspondantes aux cellules humaines.
Ces chercheurs ont pu établir que ces protéines pouvaient être utilisées par les virus H5N1 et H1N1 pour leur reproduction.
Ces progrès dans la compréhension des mécanismes de l'infection virale pourraient accélérer le développement d'une nouvelle classe de médicaments.
source complète: RTF.BE