Cette fois, je vais revenir sur deux histoires d’amour, elles sont diamétralement opposées. Je vous propose tout d’abord Aobuta car c’est mon très gros coup de cœur de cette année. Suivra -Daikaichi- une série qui pose déjà plus de problème.
Seishun Buta Yarou Seishun Buta Yarō wa Bunny Girl-senpai no Yume wo Minai / Rascal does not dream of bunny girl senpai
Mais on va appeler la série par son petit nom c’est à dire : Aobuta. Il s’agit d’une série de light novel écrite par Hajime Kamoshida et illustrée par Kēji Mizoguchi. Les romans sont tous inédits en France. Il existe aussi un manga de trois volumes dessiné par Tsugumi Nanamiya tout aussi inédit en France. C’est sur Wakanim que vous pourrez regarder cette série. Chaque semaine un nouvel épisode, avec un peu d’avance pour les comptes payants. Au final elle comportera 13 épisodes.
Sakuta Azusawaga, lycéen près d’Enoshima, une ville entre ciel et mer, va faire la rencontre de nombreuses camarades atteintes du syndrome de l’adolescence, un trouble qui touche les jeunes souffrant d’un état mental fragile. Parmi elles, Mai Sakuraijima, une fille en costume de lapin, qui se trouve être une actrice dont la carrière a été mise en pause. Le plus étrange, c’est que seul Sakuta est capable de la voir. Pourquoi est-elle invisible ? En cherchant à résoudre ce mystère, Sakuta comprend petit à petit la complexité des sentiments de Mai.
J’aime tout dans cet anime. Les lieux tout d’abord, car j’ai visité Enoshima et Kamakura ça me rappel donc des souvenirs. Les décors sont magnifique. L’animation, les dessins, c’est du beau travail. Enfin, il y a surtout l’histoire. Sakuta Azusawaga est le genre de personne qu’on aimerait rencontrer dans sa vie : droit dans ses bottes, un poil entêté et totalement altruiste.
Ne vous laissez pas influencer par le titre un peu énigmatique ou le fait que Mai Sakuraijima soit habillée en bunny girl ! Ça n’est en rien du fan service. Rien de bizarre ici. C’est totalement intégré au scénario et en aucun cas gratuit. Le fantastique s’invite dans l’équation et Sakuta semble le seul à pouvoir dénouer les problèmes liés au syndrome de la puberté. Et mine de rien on vous apprendre quelques théorie scientifique expliquées très simplement.
La partie technique assurée par le studio CloverWorks (Persona 5: The Animation, Daikaichi et prochainement The Promised Neverland) est de bonne facture. C’est un jeune studio créé cette année. L’animation est correcte et le chara design vraiment joli. L’ambiance générale est douce amère comme l’adolescence.
Le générique de début Kimi no sei de The Peggies est efficace et entrainement. Celui de fin Fukashigi no Karte est interprété par les doubleuses des différentes jeunes filles de la série.
Aobuta est un très, très gros coup de cœur, l’histoire est intéressante et les personnages attachants. Je vous encourage fortement à le regarder, c’est une petite perle qui parle d’amour et d’adolescence. Cet anime fera, à n’en pas douter, chavirer votre cœur.
-Daikaichi- My number one
La série -Daikaichi- My number one est disponible sur wakanim, elle est tirée d’un boy’s love. De son titre original Dakaretai otoko ichii ni odosarete imasu ce manga dessiné par SAKURABI Hashigo est édité en France par Taifu comics. A ce jour les quatre premiers volumes sont disponible. Le 5e et dernier tome devrait sortir en janvier 2019.
Saijou Takato est acteur depuis sa plus tendre enfance et il détient depuis 5 ans le titre de « l’homme le plus désiré » dans les magazines. Cependant, son règne prend fin brutalement avec l’arrivée d’Azumaya Junta, un jeune acteur ayant débuté sa carrière 3 ans plus tôt. Supportant assez mal de se retrouver relégué au second rang par un jeune prodige, Takato ne voit en Junta qu’un rival à éliminer. Mais lorsque ce dernier l’invite devant ses collègues à boire un verre pour obtenir des conseils sur son jeu d’acteur, Takato ne peut pas refuser. Suite à cette soirée trop alcoolisée, Takato se réveille nu dans le lit de Junta…
La version de l’anime que l’on peut regarder est édulcorée, même s’il y a un avertissement au début de chaque épisode, vos yeux chastes ne devraient pas beaucoup souffrir.Tout est suggéré à commencé par les parties de jambes en l’air. Ce qui n’est pas plus mal surtout au début. Car le hic de cette histoire c’est le « commencement ». Takato est alcoolisé après une soirée bien arrosée, Junta pour faire chanter son senpai et le viole dans la salle de bain. C’est une excellente idée pour débuter une relation n’est-ce pas ? Takato n’a pas l’air traumatisé pour autant et se laisse littéralement faire. Bon soit. S’en suit un jeu de dupe entre les deux hommes, un je t’aime moi non plus qui devient presque mignon avec le temps. Même si au fond Junta ne pense qu’à prendre Takato comme une brute…
Bon, on s’en doute des sentiments amoureux réciproque vont apparaître, et vont être contrarié avant que tout se termine pour le mieux.
Voilà, voilà. Donc oui la version anime est assez soft par rapport au manga, même si ne pas voir et suggérer les choses ne change rien au fait que Junta est un harceleur de première et Takato une victime. Que Takato est abusé et que non ce n’est pas ça l’amour dans la vraie vie. Mais comme souvent dans le yaoi la morale semble vouloir nous dire : Mais c’est pas grave parce qu’ils s’aiment. Si un jour vous croisez une personne comme ça dans la vraie vie, fuyez et appelez les flics ! Aucun amour ne vaut d’être traiter de la sorte.
L’anime se laisse regarder malgré tout si on prend assez de distance et qu’on garde bien en tête que c’est une fiction et que dans la vie ça ne doit jamais se passer comme ça.
La partie technique est assurée par le studio CloverWorks (Persona 5: The Animation, Aobuta et prochainement The Promised Neverland) et reste correct sans faire d’étincelle. Les génériques sont eux totalement anecdotique.
-Daikaichi- My number one est donc un anime qui est certes charmant au fil des épisodes, mais qui cache des problématiques qui restent en ces heures Me too et balance ton porc assez douteuses. Certes c’est fait pour titiller l’imagination, mais pourquoi toujours en forçant quelqu’un à faire ce qu’il ne veut pas… Je ne recommande donc de le regarder qu’avec une certaine distance…