Comme je l'ai déjà dit ici même, l'écriture d'un livre présente de nombreux points communs avec la course d'ultrafond. Dans les deux domaines, il faut savoir s'économiser, se remettre en question, ne jamais perdre de tête l'objectif, et surtout découper la tâche en une succession de petites actions qui semblent réalisables.
Dans quinze jours cela fera un an que je travaille sur ce roman, la publication sera une belle façon de fêter cet anniversaire !
Bon à tirer : en imprimerie, pour qualifier l'épreuve contractuelle finale validée par le client, avant que ne soit lancée l'impression des documents commandés.
En temps normal, cette étape de relecture du bon à tirer pour validation ne me prend pas beaucoup de temps. Il s'agit simplement de vérifier l'impression du livre et sa mise en page. Contrôler les marges, les enchaînements de paragraphe, les pages vierges et la pagination. Sauf que pour ce nouveau roman, j'ai lancé le bon à tirer un peu trop tôt par rapport à d'habitude. En commençant à relire le bon à tirer, j'ai trouvé une ou deux coquilles, puis une troisième... De fil en aiguille, je me suis retrouvé à griffonner le livre et à me taper une quatrième relecture corrective. C'est un peu long et j'avoue commencer à saturer de ce cycle perpétuel de relecture / corrections. Mais c'est une étape indispensable pour obtenir un bouquin le plus abouti possible avant de le proposer aux lecteurs.