La famille d'un des sous-mariniers du San Juan, sur la plage de Mar del Plata
au fond, les bâtiments du front de mer
Photo Mara Sosti (pour La Nación)
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Il y a un an que le sous-marin ARA San Juan ne répond plus. Selon deux rapports d'experts étrangers, le bâtiment a souffert d'une implosion en grande profondeur mais officiellement, le gouvernement argentin continue à ne rien savoir de sûr. Les familles refusent que les membres d'équipage soient déclarés morts, car ils pensent qu'alors l'Etat argentin cessera les recherches, qui d'ailleurs ne donnent rien, quelque soient les moyens mis en œuvre. Ils préfèrent donc qu'ils soient portés disparus jusqu'à ce qu'on retrouve l'épave, qu'on ne retrouvera sans doute jamais.
L'instruction judiciaire continue, sous la conduite d'une juge qui dit travailler sans trêve mais sans aussi sans hâte pour réaliser un travail rigoureux et inattaquable.
Les familles manifestant dans le port de pêche de Mar del Plata
Photo Página/12
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Aujourd'hui, le président Mauricio Macri doit rendre hommage aux 44 sous-mariniers disparus et il est fort possible qu'il soit chahuté par les familles.
Dimanche dernier, tous les journaux nationaux consacraient des pages à ce drame. Et aujourd'hui, ils remettent le sujet à l'honneur mais seul Página/12 consacre un espace de sa une à cette triste affaire. Pour aller plus loin : dimanche : lire l'article de La Prensa sur la position de l'état-major de la Marine lire l'article de La Prensa sur la juge d'instruction lire l'article de La Nación sur les recherches qui ont encore échouées, malgré la présence du père d'un des disparus, lui-même ancien officier de marine, parmi les experts lire l'article de La Nación sur la juge d'instruction et son travail aujourd'hui : lire l'article de Página/12 lire l'article de Clarín consulter le dossier mis en ligne par La Nación sur l'année écoulée lire l'article de La Nación