Direction cette fois-ci un peu plus au nord-ouest, et plus exactement à Rennes. L’histoire de Her ne peut que nous toucher, lorsque l’on sait que cet album éponyme ne sera assurément qu’un one of a kind. Unique par ce que le duo est devenu un, l’un de ses deux membres étant parti trop tôt, emporté par la maladie. Simon Carpentier avait 27 ans, mais sa voix restera gravée à jamais sur cet album sorti bien au-delà de nos frontières. Et Her lui est très logiquement dédié.
Son amis Victor Solf aura fait tout son possible pour terminer ce projet, publié en mars dernier, alors que Simon nous quittait il y a un peu plus d’un déjà. Après plusieurs EPs couronnés de succès à travers le monde, dont notamment un enregistré en concert, cet hommage initialement voulu pour les femmes et les féministes devient aussi et surtout un hommage d’un homme pour un autre homme. Comme quoi, tout est lié…
Her se veut, contrairement à ce que l’on pourrait croire a priori, un album amplement vivant. Car toutes les chansons (à l’exception de « Icarus ») ont été écrites et composées par les Simon et Victor, lequel a été aidé par divers artistes et musiciens en cours d’enregistrement ainsi que dans la dernière ligne droite une fois que Victor se retrouva seul pour finaliser le projet Her.
Je ne dirai qu’une chose sur les quatorze musiques de Her : de la même façon qu’elles m’avaient attendu, elles n’attendent plus que vous pour redonner vie au duo Simon-Victor pour une dernière étincelle pleine d’émotions et de positivisme.
Splendide et sobre, à l’instar de ce visuel signé Raphaël Garnier (d’après une photo d’Olivier Daaram Jollant) ou de ce featuring très bien senti du rappeur belge Roméo Elvis sur « On & on » !
(in heepro.wordpress.com, le 15/11/2018)
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