Pour Macron et son chien de garde @CCastaner, plutôt que les nazis, les antifas, voilà l’ennemi
Publié le 14 novembre 2018 par Mister Gdec
En termes de logique sécuritaire, l’Etat fRançais a donc choisi ses priorités. Son ennemi est à présent clairement désigné. Non, il ne s’agit pas tout à fait, contrairement à ce que l’on pourrait penser, des islamistes djihadistes radicaux, ou de leurs cousins tout aussi bas du front que sont les nazidentitaires, et autres terroristes d’extrême-droite qui leur répondent en rebond, mais bien des opposants politiques naturels de tous les gouvernements autoritaires au monde que sont les antifas. Sinon, comment expliquer autrement cette action policière totalement démesurée en regard de ce qui l’a provoqué : le simple murage d’un local de nazis, le Bastion Social de Lyon ? je demande, juste, rapport à ceci :
source
Si le simple fait de posséder du matériel militant antifa suffit à subir pareil traitement agressif relevant de la législation d’exception (vous avez noté vous aussi, cette qualification judiciaire, «
association de malfaiteurs« , pour tout et nawak ?) que revêt l’état d’urgence, qui reste à démontrer en pareil cas, alors, arrêtez-moi : j’en ai aussi. Et en quantité. Et qui plus est, j’ai soutenu publiquement l’action de ces militants courageux, qui ont enfin – pour mon plus grand plaisir – marqué un coup d’arrêt à l’expansion des verrues fascistes qui tentent de quadriller ce pays (entraînant systématiquement partout où ils s’implantent tabassages en règle et coups de poignard dans le dos), et auquel l’État s’attaque si peu. Avec la mention spéciale du jury populaire à Gérard Collomb pour l’ensemble de son œuvre. Lui que l’on sait si coupable de collusion avec l’ennemi...
Aussi, je tiens à exprimer publiquement toute ma solidarité, totale et sans réserve, avec les militants antifas injustement emprisonnés, que je considère comme des prisonniers politiques, à l’heure où le meurtrier de Clément, quant à lui, jouit toujours de sa liberté. Une honte et un scandale absolu.
Et ça se positionne en rempart contre Salvini et Orban, comme ce fut le cas pour Le Pen… Alors qu’il met en œuvre une politique aussi xénophobe et si peu soucieuse des droits des migrants et réfugiés. Macron, cette escroquerie politique sans précédents.
Dans ces conditions, tellement prévisible, qu’il nous désigne comme des ennemis à abattre, sous les prétextes les plus fallacieux, à Lyon comme à Calais, ou à Bure comme à Gap…