Paris, Beaubourg, Le Cubisme (1907-1917), jusqu’au 25 février 2019. Treize salles… C’est grand!
Je me suis intéressée à cette grande expo. Je l’ai vue d’abord comme un rappel historique et culturel (c’est vrai qu’elle a côté pédagogique certain). Quand et où commença le fameux cubisme. Que voulaient donc faire ces peintres révolutionnaires. Ensuite je me suis régalée d’œuvres que je n’avais encore jamais vues (Ce Picasso décidément! On n’en finit pas d’en découvrir!). Mais j’ai saturé…. Les trois dernières salles, je ne voyais plus rien, je traversais, à la recherche d’un dernier siège pour soulager mon dos, c’est tout! Seule, sur la fin, la sculpture m’a tirée un peu par la main ! Je me suis un brin attardée pour Henri Laurens, Brancusi, Modigliani….
L’expo permet de suivre facilement l’évolution de la recherche picturale de ces messieurs Picasso et Braque (et des autres…). Passionnant. Et du coup, on a devant les yeux pleins d’exemples de ces éclatements en facettes, de cette géométrisation, de ces lignes structurelles, de ces visions frontales qui font l’intérêt du mouvement cubiste. Certes, il y a un côté systématique et technique (donc un peu « sec ») mais ces inventions et ces expériences sont quand même extraordinaires : on est entre 1907 et 1917, ne pas oublier!
Mais quelle horreur, par contre, quand on découvre certaines œuvres exposées aux Salons de l’époque!! Du Gleizes ou du Le Fauconnier! J’ai senti un besoin chez eux de faire du cubisme absolument, mais tout en gardant la lisibilité du tableau. Plaire encore, pas faire trop scandale, mais suivre les mouvements au goût du jour! A mon avis c’est raté pour beaucoup! N’arrivent pas à la cheville de Picasso ou Braque!
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