L’historien Yves Bruley intervient sur ce thème dans le cadre du « Cycle automne 2018 » du Cercle d’études de la Fondation Napoléon.
De Londres, où il vient d’être nommé ambassadeur en 1822, Chateaubriand rêve de devenir ministre des Affaires étrangères. Le meilleur moyen pour lui : être nommé dans la
délégation qui ira au congrès prévu à Vérone, un des congrès dits « de la Sainte-Alliance ». Bénéficiant de l’appui de Villèle, il va parvenir à ses fins. Il va, non pas conduire « sa » guerre
d’Espagne, mais expliquer à l’Europe, avec un talent qui n’appartient qu’à lui, la politique de
la France en Espagne. Mais il s‘est finalement mis à dos Villèle. Celui-ci obtient son renvoi
du ministère en juin 1824. Son bilan : dans la politique qu’il a conduite se dessine une
convergence avec celle de De Gaulle, un siècle et demi plus tard.
Mardi 13 novembre à 18h à la Fondation Napoléon à Paris-
Rendez-vous à la Fondation Napoléon (espace baron Gourgaud)
7, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, 75005 Paris
Gratuit – Sur inscription à clare@napoleon.org ou 01 56 43 46 00