Figurez vous que mon premier récital de « musique rythmée pour jeunes » fut une prestation du groupe français Téléphone au Palais des Sports de Lyon en 1979. Pour être honnête avec vous, je n'ai pas un très vif souvenir de ce baptême-là. En fait je me souviens surtout qu'avant l'entrée en piste des Rolling Stones du Boulevard Raspail les « grands » étaient assis à même le sol dans une forme d'immense grand rond vaguement communautaire et qu'ils attendaient le début des hostilités en fumant moult cigarettes très odorantes. Pour le reste, il me semble que le chanteur transpirait abondamment et qu'il était pour le moins lippu, le guitariste était quant à lui quasi plus maigre que moi tout en restant très maître de son bel instrument, le batteur tambourinait avec une appétence super keithmooniene et la bassiste minaudait un galurin bohème posé de guingois sur la tête. Briquets allumés et tendus, écharpes mauves voltigeant à tous les vents, iI est bien possible que la fin du concert ait frôlé les rivages du pathétique, rien n'est moi sûr, tout cela est assez relégué dans le goulag de ma mémoire.
Figurez vous que mon premier récital de « musique rythmée pour jeunes » fut une prestation du groupe français Téléphone au Palais des Sports de Lyon en 1979. Pour être honnête avec vous, je n'ai pas un très vif souvenir de ce baptême-là. En fait je me souviens surtout qu'avant l'entrée en piste des Rolling Stones du Boulevard Raspail les « grands » étaient assis à même le sol dans une forme d'immense grand rond vaguement communautaire et qu'ils attendaient le début des hostilités en fumant moult cigarettes très odorantes. Pour le reste, il me semble que le chanteur transpirait abondamment et qu'il était pour le moins lippu, le guitariste était quant à lui quasi plus maigre que moi tout en restant très maître de son bel instrument, le batteur tambourinait avec une appétence super keithmooniene et la bassiste minaudait un galurin bohème posé de guingois sur la tête. Briquets allumés et tendus, écharpes mauves voltigeant à tous les vents, iI est bien possible que la fin du concert ait frôlé les rivages du pathétique, rien n'est moi sûr, tout cela est assez relégué dans le goulag de ma mémoire.