Selon l’Universalis : Depuis 1922, le 11 novembre est en France une fête nationale fériée (donc deux fois fête) qui commémore la victoire et la paix.
Le 11 novembre marque la fin de la première guerre mondiale. OK, mais ce ne fut pas vraiment une fête. Le pape Benoit XV, pape de du 3 septembre 1914 au 22 janvier 1922 la définissait comme un massacre. Et on ne fête pas les massacres !
Des millions de gens sont morts inutilement, des innocents sacrifiés sur l’autel du nationalisme xénophobe, de la folie humaine, de l’ambition des apprentis sorciers qui ouvrirent la route à cette grande tuerie du XXième siècle.
La première guerre mondiale fut un immense drame, une tuerie, un carnage, une boucherie, une hécatombe, un massacre infligé aux citoyens envoyés à l’abattoir pour satisfaire la soif de pouvoir de chefs nationalistes incapables et ineptes.
En 2016, l’assemblée nationale a refusé la réhabilitation des fusillés de 14-18. Pourtant ces soldats qui ont osés se rebeller devant la barbarie sont les vrais héros de cette guerre.
Ce n’est pas que Pétain qu’il faut mettre au ban de la nation, ce sont aussi tous les maréchaux, le général Nivelle ainsi que les politicards qui se sont montrés incapables d’arrêter cette escalade stupide qui a conduit au massacre.
Illustrations de Tardi pour Voyage au bout de la nuit.
Oublions ces généraux pusillanimes et déjà multi-décorés qui ont envoyés tant d’hommes à la mort. Contentons nous de nous souvenir de « ceux de 14 ». Ces civils enrôlés pour être envoyés à la mort dans ces folles batailles, la Marne, la Somme, les Flandres, Verdun, le chemin des dames… Et aussi les déserteurs qui ont eu le courage de résister.
Joffre « Offensive à outrance »: ainsi pourrait être résumée la stratégie déployée par le maréchal Joffre.
Foch Théoricien militaire, il est à l’origine du plan XVII prônant la combativité et l’offensive à tous prix.
Nivelle Il incarne à lui seul l’aveuglement de l’état-major français face à la réalité du conflit! C’est lui qui est choisi pour remplacer Pétain durant la bataille de Verdun, ce dernier étant jugé pessimiste et peu agressif (voir ci-dessus).
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre !