CLIP - Il dansait dans un parking souterrain à la lumière crue dans " Cœur ". Il danse à présent sur fond de glacier dans " Azur Azul ". Casual Melancholia t'aide à cerner un peu plus son univers dans son 2e clip.
Un clip toutes les deux semaines. C'est le rythme que semble s'être imposé Casual Melancholia pour dévoiler les titres de son EP éponyme. Dans " Cœur ", il nous montrait les paradoxes de son projet : la danse contemporaine pour accompagner la poésie des textes, face à un décor plus cru et urbain pour accompagner les beats électroniques. L'effet sur " Azur Azul " est à la fois très différent et dans la suite logique.
La suite logique car la danse contemporaine est toujours là. Une " sorte de vocabulaire " pour l'artiste, qui dit aimer la danse contemporaine et être très inspiré par le chorégraphe israëlien de gaga dance Ohad Naharin. Alors comme un fil rouge, comme une manière d'entrer dans la vidéo et de suivre ce garçon dans son voyage, cette danse capte le regard, hypnotise et prend le contre-pied d'une musique presque caribéenne dans ce décor.
Instantané romantique
Car le décor, disons-le, est époustouflant : les roches millénaires d'un haut sommet, avec en arrière-plan un glacier. Le tout à ce moment parfait de la journée, où la douce lumière décline. Résultat : l'effet est sans âge, les couleurs pastels. Un parfait tableau, qui n'est pas sans rappeler les peintres Caspar Wolf, Friedrich ou Turner. Le romantisme, donc, dans un clip qui semble ultra-travaillé et réfléchi. Et pourtant... " Je suis parti faire une rando. J'arrive exténué là-haut, et là, coucher de soleil extraordinaire, le lieu est sublime. On a trois minutes pour tourner, parce que le soleil tombait. C'était magique, moi j'étais en transe, il faisait -10°C, j'étais pieds nus. Et on l'a fait, j'ai regardé les images, ce ne sont que deux plans séquence. C'est très sincère. C'est juste essayer d'avoir la magie, de l'attraper. "
Une magie captée par un simple i-phone... Romantisme et modernité. Casual Melancholia.