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Critiques Séries : Doctor Who (2005). Saison 11. Episode 5.

Publié le 05 novembre 2018 par Delromainzika @cabreakingnews

Doctor Who (2005) // Saison 11. Episode 5. The Tsuranga Conundrum.


Globalement, cet épisode est assez solide et ce même s’il est étrange par moment. L’épisode permet aussi d’évaluer la qualité de cette nouvelle saison de façon à savoir quels sont les meilleurs épisodes. Car Doctor Who doit établir une nouvelle narration pour changer des saisons précédentes tout en conservant ce qui a toujours fait l’identité propre de cette série. Sans parler du fait que Doctor Who a toujours été une série efficace en matière de narration. Chaque seconde compte afin de créer un épisode du genre de celui-ci car chaque intrigue nous plonge dans un univers différent à chaque fois. Sans parler du développement des personnages qui est lui aussi très important. C’est ici un épisode qui mélange pas mal de choses et qui délivre quelques moments attachants qui permettent justement de se retrouver un peu plus en tous ces personnages nouveaux pour nous. Le seul truc dommage là dedans, c’est le premier quart d’heure de l’épisode qui ne sert pas à grand chose et semble préférer perdre du temps. Notamment la perte de temps autour du Doctor qui cherche à rejoindre son TARDIS quand ils découvrent qu’ils ont été transportés sur un vaisseau hôpital après avoir été sauvé d’une explosion.

Ensuite, la série fait une seconde erreur ici : se concentrer un peu trop su Astos, un personnage qui meurt rapidement dans le but d’augmenter les enjeux de l’épisode en lui-même. Comme Brett Goldstein et Jodie Whittaker ont une belle alchimie ensemble, la série n’a de cesse de créer des moments qui ne fonctionnent pas aussi bien que prévu car on se rend rapidement compte de leur inutilité. L’équipe du TARDIS doit alors trouver un moyen d’arrêter une force alien qui semble impossible à arrêter. C’est là que l’épisode prend alors son intérêt car l’on retrouve ce que Doctor Who sait faire et ce qu’elle a toujours su faire. Et c’est dans ce genre de moments que l’épisode est ici le plus efficace pendant que le reste perd rapidement de sa valeur narrative. Si pour le moment la saison se cherche et qu’elle peut proposer de très belles choses, elle a encore un problème d’équilibre et Chris Chibnall tente de trouver le ton qu’il veut donner à la série. Son problème est probablement le fait qu’il n’a pas écrit d’épisodes de Doctor Who sous le règne de Steven Moffat contrairement à ce dernier quand il a repris la série des mains de Paul T. Davies.

Note : 6/10. En bref, un épisode qui vaut surtout pour sa seconde partie.


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