A l’occasion de la Paris Games Week 2018, j’ai eu la chance ce pouvoir rencontrer Lukasz Mach, Head of PR & Marketing chez Klabater, éditeur du jeu WE. The Revolution développé par Polyslash.
Ce jeu polonais, qui sortira début 2019 sur PC, Mac, Switch, raconte l’histoire sanglante de la France pendant la Révolution au 18e siècle. Ce n’est pas un cours d’histoire, ni des faits réels et véridiques mais c’est inspiré de l’histoire. On se retrouve dans cette période chaotique à devoir gérer des dilemmes moraux en endossant le rôle d’un juge présidant des cas simples à complexes de citoyens ordinaires, criminels, révolutionnaires et bien d’autres…
Le jeux est composé de plusieurs phases de jeu qui se répartissent dans une journée. Un jugement, une scène de famille, une carte avec des pions à déplacer pour augmenter son influence sur Paris, des lois à décider, des conflits où on doit prendre parti… chaque journée pourra se remplir de ces actions et vous faire vivre des moments très intenses.
J’ai pu jouer 1h au jeu et faire donc 2 journées de la vie de ce juge (avant de le tuer salement parce que je ne souhaitais pas suivre l’avis du jury… aie aie aie).
Phase Jugement
On se retrouve dans une première mécanique de gameplay, nous sommes au tribunal face à l’accusé. Sous les yeux nous avons l’accusation écrite, avec des faits à relier entre eux pour débloquer des questions à poser (attention à bien relier les éléments sinon on bloque des questions et donc des informations cruciales), on a ensuite la phase interrogatoire puis on remplit le « constat » de ce qu’on a vu, on voit l’avis du jury et on fini par devoir décider : Liberté, Prison, Guillotine … et là c’est dur, parce qu’on a l’acte de mort possible et j’ai vraiment eu du mal à devoir donner la mort même virtuellement pour l’histoire.
Cette première phase est une enquête, de recherche de l’information pour prendre la bonne décision… décision qui est souvent influencée aussi par la famille et l’histoire qui nous entoure. Difficile de libérer un ami de la famille qui est accusé d’un crime … encore plus dur de l’envoyer à la guillotine!
WE. The Revolution annonce une centaine d’affaires à régler, réparties par actes dans l’histoire mais apparaissant aléatoirement dans les journées de l’acte.
Au tribunal on va aussi recevoir des propositions de lois que le juge va pouvoir approuver ou non et qui auront un impact sur la suite.
Phase Famille
En fin de journée, le juge retourne chez lui et tout se déroule autours du repas où il discute avec ses enfants, ses parents. On y parle de l’histoire, et ils donnent leur avis sur les décisions de la journée … c’est là parfois qu’on se rend compte qu’on a envoyé à la guillotine le petit ami de sa fille … OUPS !
Phase Paris
On se retrouve sur une carte, on se croirait dans un petit Risk avec des personnages sur les quartiers de la ville, il va falloir les déplacer pour augmenter son influence et surtout réduire le pouvoir des factions rivales.
Cela permettra au joueur de gagner des points divers qui permettront de débloquer des actions dans l’histoire. Cet aspect de WE. The Revolution lui donne un air de jeu de plateau en tour par tour assez étonnant, ajoutant cette couche en plus au gameplay varié du jeu.
Phase Conflits
Je n’ai pu voir qu’un petit morceau de cette phase, on m’a demandé de choisir mon camp dans un conflits entre 2 personnages et ensuite j’ai usé de mon influence (mes points) pour détruire la réputation de l’autre en manipulant les foules :D
Cette phase reste pour l’instant un peu obscure car elle se déroule en plusieurs fois et je n’ai pu voir qu’une première partie du conflit. Ce sont des intrigues à démêler ayant, comme chaque décision dans WE. The Revolution, un fort impact sur le futur.
Un design étonnant
La direction artistique c’est la première chose qui m’a poussée à m’intéresser au jeu. Le style des graphismes en mode polygones modernes mélangé à du néo-classique donne un aspect tout particulier au jeu et aux cinématiques. D’ailleurs ces cinématiques sont faites d’un enchaînements d’images à l’écran comme une bande dessinée sans textes. La beauté des images est complètement à l’opposition de la violence des images et des actes qu’on perpétue pendant le jeu.
Le travail qui a été réalisé à ce niveau est vraiment magnifique, j’ai pu voir chaque phase de jeu et découvrir ces cinématiques et plusieurs fois je me suis attardée pour admirer ce que j’avais sous les yeux.
Mon retour après cette première heure
Une heure c’est très court pour un jeu avec autant de gameplay et de complexité, sur ce que j’ai pu expérimenté je suis complètement et totalement ravie. J’ai ressenti la pression et l’atmosphère pesante de l’époque où se déroule l’histoire, mais aussi la beauté des images.
La complexité face à laquelle je me suis retrouvée fut surtout celle des bons choix, de ce remettre dans le contexte d’une époque où couper la tête était vu comme une solution en France. Les choix à faire sont durs, le jury et le peuple ne sont pas toujours simples à suivre et à influencer.
Je suis très curieuse et je pense que clairement je m’y plongerai à la sortie, la centaine de jugements prévue m’intrigue beaucoup ainsi que les autres phases de jeux que j’ai surtout pu survoler à cette occasion.
Plus d’information sur WE. The Revolution ici : site officiel et sur la page Facebook.
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