Ce n’est pas la tentation de Venise mais celle de Capri qui l'a finalement emporté pour une durée indéterminée. Presque deux ans et demi après l’ouverture de ce blog, je me résous à le mettre en sommeil sans toutefois le fermer.
Ce fût un vrai plaisir que de pouvoir apporter une modeste contribution au débat à l’occasion de la dernière élection présidentielle, et ce même si ce débat reste à mon sens très largement inachevé voire même à peine entamé, notamment en ce qui concerne les questions de l’assainissement des finances publiques et de la répartition et redistribution équitables des richesses créées par les entreprises.
Merci donc à tous ceux qui prirent le temps, régulièrement ou plus ponctuellement, de me lire, voire de réagir quitte à me contredire, contribuant ainsi à alimenter le débat par leurs commentaires.
Depuis quelques mois, les nécessités du quotidien et surtout de nouvelles fonctions professionnelles ne me laissaient plus le loisir de décortiquer l’actualité politique, économique et sociale pour mieux la décrypter. La fréquence et la qualité de mes billets s’en ressentaient. La fréquentation de ce blog aussi. J’ai en outre un deuxième projet d’écriture, dont je ne sais pas s’il aboutira (il y a peu d’élus en matière littéraire), mais je ne veux pas regretter un jour de ne pas l’avoir tenté.
Je délaisse donc ce blog pour une durée indéterminée, mais je le laisse ouvert car je reste convaincu que la situation ne pourra rester en l’état. Trop de déséquilibres dans les finances publiques et trop d’inégalités voire d’injustices dans le partage des richesses sont autant de réalités, financières pour les uns, sociales pour les autres qui finiront un jour ou l’autre par se rappeler à notre bon souvenir.
Portez-vous bien.