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Encore un film de merde !!

Par Kikekoi

Et oui très chers lecteurs, je reviens la bave aux lèvres et les yeux injectés de sang pour, une fois de plus, dénoncer la médiocrité cinématographique qui règne en maitre depuis quelques temps sur notre bonne vieille terre.

hmmmm l'hystérie reigne

Ne dit-on pas que l’on n’hérite pas de la terre de nos ancêtres, mais que nous empruntons celle de nos enfants ? Sous entendu ici qu’il ne faut pas détruire la planète sinon nos charmants bambins vont se retrouver incessamment sous peu avec deux têtes et quelques paires de jambes, bien pratiques pour battre le record du 110 mètres haie, mais qui le sont beaucoup moins pour s’assoir dans la mini de votre pote Jean-Jacques.

Outre une application assidue de ce dicton à l’opération de désarmement nucléaire mondiale (on diminue la puissance de feu américaine au niveau “on ne peut détruire la terre que deux fois” contre une dizaine autrefois), je pense qu’une clause express devrait être ajoutée afin de bannir de nos écrans géants les films à l’eau de rose mal tournés dont l’intrigue est aussi intéressante que le trombone que j’ai trouvé par hasard dans ma poche tout à l’heure.

Poussé par ma copine (que je maudis ouvertement), je me suis donc retrouvé face à un groupe de bonnes femmes de 2 mètres sur 3 qui, pendant 2H30 (ouuuulala, les films de ce genre sont de plus en plus longs) rient, se maquillent, boivent des mojitos et parlent de mecs (tous aussi vieux qu’inutiles) et tout ça pour savoir si l’une d’entre elle doit se marier. Le mariage qui, tout le monde le sait, va fatalement se dérouler en quelques étapes bien définies par le genre :

  • Le doute s’installe dans la petite tête réfléchie d’un des deux fiancés.
  • Le futur-ex mari ne vient pas au mariage.
  • La femme déprime et part en vacance avec ses amies.
  • Les deux amoureux se retrouvent quelques mois plus tard…
  • … Et décident au final de se marier ( 2h de film bien utiles donc).

Vous avez tous reconnu le scénario fabuleux de l’adaptation de la très célèbre série “Sex & the City”. Quand en plus le film correspond à une vulgaire transposition d’un triple épisode de série américaine à l’écran de cinéma, on se retrouve vite fàce à un mélange savoureux des 1000 derniers épisodes de l’interminable série les feux de l’amour et de la chanson “Fuck me suck” mixée par une limace asthmatique. Vous voyez un peu le genre.

A ce moment là, deux solutions s’offrent à vous:

  • Subir allègrement les débats stériles de quarantenaires décrépies et ménopausées en manifestant par quintes de toux appuyées le mécontentement chronique que provoque chez vous chaque minute du feuilleton.
  • Survivre en s’assoupissant les 3/4 du film grâce à la torpeur moite de la salle de cinéma sur-climatisée.

Malheureusement, les cris hystériques et récurrents de la chtarbée du groupe réduit à néant la deuxième possibilité, il ne vous reste plus qu’à graver au plus profond de vous toute la rancœur que vous nourrissez à l’égard des scénaristes qui n’ont tenus la grève sauvage que quelques mois.

Un conseil, choisissez vos films, ne laissez pas votre copine le faire à votre place, elle comprendra je pense.

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