par Agnès Taupin du site Activ’Assistantes
Vos collègues de travail ont bien des qualités, mais un défaut commun : ils sont pessimistes chroniques. Certes, vous formez ensemble une belle équipe mais chacun voit toujours le verre à moitié vide… Découvrez, avec Jean-Luc Hudry, conférencier et auteur de « Ca va comme un samedi, même le lundi ! », comment changer la donne.
Optimisme au travail : Dans le royaume des pessimistes, le négatif est roi
C’est un fait établi : les collègues pessimistes voient tout en noir. Pour eux, rien n’est jamais porteur, et rien de ce que vous produisez ensemble ou en solo ne peut rencontrer le succès.
La réalité dément leur pessimisme ? Ils sortent la réplique qui tue « c’est un coup de chance, ça ne se reproduira pas ! »
Car, quel que soit le sujet, important ou non, ils focalisent leur attention sur le détail négatif, l’obstacle, le « truc » ou le grain de sable.
Optimisme au travail : Attention, le pessimisme est contagieux !
Comme la grippe (c’est la saison), le pessimisme se transmet d’une personne à l’autre. Votre moral baisse, vous êtes fatigué(e), votre enthousiasme diminue et votre pro-activité ou créativité s’émousse. Vous êtes touché(e) !
Optimisme au travail : Reconnaître un pessimiste et cohabiter avec lui
Ancien chef d’entreprise et conférencier, Jean-Luc Hudry présente, dans son livre « Ca va comme un samedi, même le lundi !», trois portraits de pessimistes. Pour retrouver votre tonus, découvrez les stratégies qu’il vous conseille !
L’apprenti pessimiste est plutôt jeune et peu virulent. Même s’il avance des arguments convaincants, il peut entendre des avis opposés aux siens. Un optimiste peut, à court terme, l’aider à changer son fusil d’épaule.
Les « Ni Ni ». Pessimistes confirmés, les « Ni Ni » ont déjà plombé bon nombre d’initiatives. Mais… ils sont ré-cu-pé-ra-bles quand une lueur d’espoir pointe son nez dans un dossier. Un optimiste peut, à moyen terme, les faire évoluer en zoomant sur le détail positif qui va tout changer.
Les pessimistes « purs et durs ». A leur tableau de chasse, des quantités de situations jugées perdantes, dès le départ, une pluie d’opportunités manquées et de personnes découragées. Au bureau, ces « mordus » passent leur temps à débusquer LE truc qui ne va pas, LA nouvelle inquiétante, etc. Comment aider un pessimiste « pur et dur » ? Le défi est lancé et vous allez devoir retrousser vos manches !
D’autres fois, le mal-être est plus profond, et il vous faudra identifier en amont l’origine du pessimisme rencontré : est-il « naturellement pessimiste » ou s’il est en situation de brown out, burn out ou born out ?
Optimisme au travail : Quelques pistes pour aider un pessimiste
« En optimiste opérationnel, commencez par accepter les pessimistes que vous voulez faire évoluer », explique Jean-Luc Hudry. « D’une part, parce qu’être pessimiste ne signifie pas manquer de talent, d’autre part parce qu’ils ont leur utilité au sein de l’entreprise ».
Si l’optimiste a inventé l’avion, le pessimiste a inventé le parachute. Et tout bien réfléchi, on a besoin des deux !
En effet, « si l’optimiste a inventé l’avion, le pessimiste a inventé le parachute. Et même, si d’évidence, les parachutes sont moins utilisés que les avions, on a tout de même besoin des deux. L’optimiste, comme le pessimiste, détient une part de la vérité, ce qui incite à la mesure et à l’humilité ».
« Pour aider un pessimiste, agissez avec tact et respectez deux règles : évitez le langage culpabilisant (« c’est absurde d’être aussi pessimiste », ou « tu devrais être enthousiaste ») et créez le dialogue puis alimentez-le régulièrement ».
« Une fois le dialogue noué : appuyez-vous sur des exemples précis, déjouez une éventuelle rumeur, et exprimez votre lassitude (non pas vis à vis des collègues pessimistes, mais contre les constructions négatives) puis expliquez votre positionnement sans chercher à avoir le dernier mot ».
Chaque jour, fêtez LA bonne nouvelle du moment. Champagne les grands jours, ou « award du jour ou de la semaine » quand il s’agit de victoires plus modestes mais réelles…
Optimiste de nature, mais entouré(e) de pessimistes coriaces, comment changer la donne ?
L’heure est venue de découvrir « Ça va comme un samedi, même le lundi ! » et tous les conseils de Jean-Luc Hudry pour rejoindre le Cercle des Optimistes.
Et, au passage, découvrir 25 clés professionnelles ou personnelles qui vont changer votre vie. Car le pessimisme du quotidien, ça existe aussi. Ces armes pour le combattre vous feront du bien!
Coup de coeur garanti !