Première façon : tu es un homme et tu te sens un homme
Deuxième façon : tu es une femme et tu te sens une femme
Troisième façon : tu es un homme et tu te sens une femme
Quatrième façon : tu es une femme et tu te sens un homme
Cinquième façon : tu te sens à la fois homme et femme
Sixième façon : tu ne te sens ni homme, ni femme
Septième façon : c'est toi qui te façonne indépendamment du sexe de ta personne.
Loin d'enrichir le débat, ces nouvelles façons de se poser la question nous empoisonnent !
On les soupçonne même d'être des contre façons pour dénaturer la nature et déculotter la culture.
On s'arrache, ce qui veut dire qu'on arrache ses racines sous prétexte que c'est la liberté qui nous détermine...
La sensualité prime et réprime la sexualité.
C'est écrit dans les textes et par delà les sexes :
L'homme est une femme comme une autre et la femme un homme comme un autre nous disent tous les nouveaux apôtres.
C'est ainsi qu'on instruit les petits d'aujourd'hui...
Nouvelle façon de les faire grandir en leur faisant sentir ce qu'ils n'auraient jamais senti, ni pressenti par eux-mêmes.
À savoir qu'il n'y a pas de Nature mais de la haute couture avec des postures cousues de fil blanc...
Autrement dit des impostures : tu n'es pas ce que tu es et tu es ce que tu n'es pas. Sartre, es-tu là ?
Toute identité peut être assimilée à une contre façon... et la réalité à une contre vérité...
Mon fils n'a pas intérêt à me poser la question...
Beauvoir y répond : on ne nait pas homme, on le devient !
Et moi je dis que c'est de moins en moins sûr comme devenir...