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Liane et ses croyances de maintenant 1

Publié le 10 juillet 2008 par Lyanne

J'ai quelques petits textes en réserve sur l'évolution de ce à quoi je crois ou ai pu croire... Le plus intéressant, c'est ce que l'on affine au niveau relationnel avec l'expérience, le vécu.
Nos croyances évoluent, alors quelles sont mes croyances de maintenant !? Je sais en tout cas que ce ne sont pas des vérités absolues mais juste mes croyances, ce qui me permet d'en changer tout autant que d'en discuter.

Pour moi, discuter consiste à se comprendre mutuellement, à se découvrir (l'autre et soi !), chacun pouvant conserver ses croyances tout en respectant celles de l'autre (en prenant le temps de visiter la croyance de l'autre). Par contre, il est vrai que ce qui peut me rendre triste, c'est de voir que des croyances ne sont non pas "fausses", mais qu'elles ont des conséquences nuisant à la personne... (vous me direz que c'est la même chose !)

Je crois, au niveau relationnel,  qu'il n'y a pas d'obligation, mais des occasions d'être qui on est, ou d'exprimer une partie de qui on est, ou bien d'essayer de nouvelles émotions pour voir comment on s'y sent (un peu comme essayer des vêtements). Si quelqu'un me fait réagir, c'est un miroir, et si je me sens en colère ou si j'ai envie de faire des reproches etc, c'est le signal de chercher pourquoi, chez moi et non chez l'autre ! (bon, c'est pas pour ça que je ne vais pas chercher chez l'autre aussi, c'est un peu instinctif...)

Je ne crois pas aux histoires de princes et de princesses.
Je crois que tomber amoureux existe mais tout le monde sait que cela ne dure pas, et que ceux qui se marient n'ont pas le but de divorcer.
Etre amoureux fait vivre de façon involontaire ce que l'on peut vivre de façon volontaire.
Etre amoureux, mis à part la science qui nous dit que cela sert à assurer le lien parental le temps que le bébé ait grandi, cela sert à apprendre à mobiliser cette énergie extraordinaire qui nous habite.
A condition d'apprendre...
Je dirais au moins une chose : penser qu'on n'était pas tombé amoureux de "la bonne personne" est une perte de sa propre responsabilité. (Ne tirez pas trop de conclusion sur mes opinions, c'est un sujet qui mérite plus que 10 lignes !)

Je trouve donc triste de vivre ses relations avec réserve, l'essentiel étant de voir et de révéler qui l'on est avant tout (et d'ailleurs cela ne s'applique pas qu'aux relations amoureuses).
Triste d'attendre que notre attitude et nos émotions soient tirées de nous par quelqu'un d'autre, au lieu de s'explorer soi-même et d'épanouir qui l'on est à chaque occasion d'être en relation avec quelqu'un, à quelque titre que ce soit.

Je crois que la sexualité est à vivre comme tout le reste de notre vie physique, mais à un niveau le plus élevé : accéder à notre énergie, que l'on peut qualifier de spirituelle, afin de vivre dans l'amour, pas en étant amoureux "grâce à" quelqu'un. Etre soi-même un émetteur d'amour. Je parle d'un amour sans forcément de destinataire particulier, l'amour qui nous fait plaisir à ressentir tout simplement. C'est un bonheur qu'on génère.
Et bon Dieu, qu'on arrête de réserver cette sensation à celui (celle) dont on est amoureux(se) et à ses enfants !
Qu'on arrête de refuser l'amour de ceux qui ne sont pas amoureux, ou de ceux dont on n'est pas amoureux !
Pourquoi couper le courant qui passe, par peur ? Un peu de courage et de spontanéité...
D'ailleurs, faut pas vous étonner, je parle aux hommes, que certaines femmes vous délaissent pour diriger leur amour sur leurs enfants, s'il l'a été sur vous. Cela peut vouloir dire que c'était un amour tiré par son destinataire, et là, il y a un destinataire plus fort que vous...


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