Dès leur premier album de 2010 Becoming A Jackal, les Villagers étonnaient par ce mélange simple et efficace entre musique à la fois magnifique et intimiste, très travaillée mais accessible à tous.
Le groupe irlandais se retrouve souvent réduit à son maître de cérémonie à la voix de velour, Conor O’Brien, lequel a une nouvelle fois écrit, produit, mixé et interprété l’album dans son studio personnel à Dublin. Pour ceux qui découvriraient son nom, il avait également écrit, entre autres, l’une des chansons de Charlotte Gainsbourg pour son album Stage Whisper.
Mais revenons-en à The Art To Pretend To Swim. Avec neuf chansons, les mélodies semblent aussi simples qu’incroyablement efficaces. Tout paraît naturel, presque de l’ordre du déjà connu, et pourtant tout est nouveau. Conor O’Brien réussit à écrire et composer des chansons aussi éternelles que personnelles. Un peu à l’image de ce visuel à la fois original et nous donnant l’impression de déjà-vu.
Inutile de vous en dire davantage. Ce nouvel album de Villagers n’a besoin que d’un chose : de nous. Et de « Again » à « Ada », je vous paris qu’à aucun moment vous ne trouverez le temps en compagnie des ces charmants et délicats Irlandais, qui nous rappelle que les îles britanniques possèdes de nombreuses capitales musicales, dont une certaine Dublin. En toute intimité bien sûr.
(in heepro.wordpress.com, le 31/10/2018)
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