- David Diop. Frère d’âme (Seuil)
- Paul Greveillac. Maîtres et esclaves (Gallimard)
- Nicolas Mathieu. Leurs enfants après eux (Actes Sud)
- Thomas B. Reverdy. L’hiver du mécontentement (Flammarion)
Magazine Culture
Plus de premier roman dans la dernière sélection Goncourt,
plus de femme non plus, et cela par la magie d’une seule ligne barrée dans l’avant-dernière
sélection : celle qui concernait Pauline Delabroy-Allard. Disparaissent
aussi, les romans de Tobie Nathan, Daniel Picouly et François Vallejo.
Comme le
veut la tradition, il ne reste que quatre titres.
Comme ces dernières années n’ont
pas aidé à en prendre l’habitude, aucun favori ne se dégage vraiment.
Sinon,
mais d’une si courte tête qu’il faudrait la photo-finish pour en juger, à quatre
jours avant le centenaire du 11 novembre 1918, David Diop.
Il me semble que
Paul Greveillac et Thomas B. Reverdy ont toutes leurs chances, peut-être
Nicolas Mathieu un peu moins – encore pourrait-on dire au sujet de celui-ci, si
je me trompe lourdement, qu’il aura été couronné pour consoler Françoise Nyssen
d’avoir perdu son poste de ministre de la Culture, comme on a pu insinuer que
Nicolas Vuillard l’avait été, l’an dernier, pour saluer son arrivée…
Spéculations vaines. Lisez, ce sont quatre bons romans (je
crois, car je n’ai pas lu celui de Greveillac).