J’ai boudé Dir en grey lors de leur dernier passage, j’ai beau avoir envie d’aller les voir, les vieux titres se font rare et les derniers albums ne m’ont fait aucun effet. Cette année c’était différent pour plusieurs raisons. Tout d’abord cela fait 20 ans que je les connais, 20 ans que j’ai craqué sur Missa. J’ai été plusieurs fois au Japon uniquement pour aller les voir, j’ai été en Allemagne pour leur premier concert en Europe. Malgré le fait que je n’aime plus leur musique depuis un moment, j’ai un lien particulier avec eux. J’ai donc décidé d’acheter ma place pour leur concert au Trianon. Je ne savais pas à ce moment là que ce serait un concert mémorable.
Le 26 septembre sort leur nouvel album The Insulated World, histoire de ne pas arriver totalement à la rue lors du concert je l’écoute. Au départ je le trouve juste sympa, et petit à petit au fil des écoutes j’accroche de plus en plus. Si bien que le jour du concert je l’adore… Même pour Withering to Death je n’avais pas eu un tel coup de cœur. Adieu UROBOROS, Dum Spiro Spero et Arche. Avec The Insulated World je retrouve le groupe que j’aime même si leur style est différent de ce qu’ils ont pu faire dans le passé. Et merde ça fait du bien !
Le groupe était en forme pour ce concert et la setlist était parfaite. Un bon mélange d’anciens titres et du nouvel album. De quoi plaire à la fan que je suis toujours. La salle est comble, le concert était complet quelques temps avant.
Techniquement le concert est excellent, le son est très bon, pas de saturation, le chant de Kyo est parfaitement audible et les jeux de lumières servent à merveilles l’ambiance sombre du groupe. C’est un réel plaisir que de voir un concert ces conditions. Le groupe semble en plus en super forme ce qui ne gâche rien bien au contraire. Ils interprètent leurs derniers titres comme Utafumi, Revelation of mankind ou encore Ningen wo madness. Et bien entendu des anciennes voir très anciennes comme Ash, Wake ou Rasetsukoku.
Notons la performance sur The blossoming beekzebub où Kyo est face à une caméra qui projette son visage sur l’écran géant derrière la scène. Couleurs modifiées et saturées, il s’en donne à cœur joie pour faire des grimaces durant les 7 min du titre. Une atmosphère hypnotisable comme sait si bien le faire le bakemono.
Très beau moment aussi avec Ranunculus, un titre que jusqu’à là je trouvais bien sans plus, prend tout son sens en live. Je ressens quelques chose en écoutant ce titre c’est assez fort.
Petit moment de flottement avant la fin du concert car juste avant la pause une des cordes de la guitare de Kaoru casse. Il est furax et quitte la scène en laissant en plan les autres et en jetant sa gratte.
Après une petite pause, ils reviennent sur scène avec le titre The final, dans sa plus pure version, ce qui a bien entendu plu à toute l’audience qui a pu chanter à tue-tête le refrain. Suit, Sustain the untruth tiré de leur avant-dernier album Arche.
Ce que j’attends le plus c’est le titre qui sert de final à leur concert depuis quelques temps : Rasetsukoku. Certes ce n’est plus la version de Macabre, mais je peux headbanguer à ma guise malgré tout. Et je vais m’en donner à cœur joie. CA FAIT DU BIEN et ça me rappel plein de souvenirs de concerts au Japon.
Le groupe salut son public qui est pleinement satisfait de leur prestation. Revenez quand vous voulez.
set list
New SE
Utafumi
Fukai
Ash (nouvelle version)
Revelation of mankind
Wake (nouvelle version)
Rinkaku
Devote my life
Keibetsu to hajimari
The blossoming beekzebub
Ranunculus
Ningen wo madness
The III empire
Beautiful dirt
The final
Sustain the untruth
Rasetsukoku (nouvelle version)