Ségolène Royal a déclaré qu'elle voyait un possible rapport entre un cambriolage de son appartement le 27 juin dernier et ses attaques virulentes contre Nicolas Sarkozy et le gouvernement.
"J'observe que la semaine dernière, au moment où j'ai dit qu'il fallait mettre fin à la mainmise du clan Sarkozy sur la France, mon domicile a été mis à sac", a-t-elle dit lors du journal de
20-Heures de France 2.
Prié de dire si elle établissait un lien entre les deux événements, elle a répondu : "Je fais un rapport entre les deux, en effet."
"C'est une drôle de coïncidence et c'est la seconde fois, la première a eu lieu pendant la campagne présidentielle", a-t-elle ajouté.
Elle a condamné la polémique engagée à droite après sa déclaration expliquant que Nicolas Sarkozy n'était pour rien dans la libération d'Ingrid Betancourt. L'UMP Christian Estrosi avait estimé en
particulier qu'elle avait "l'humanité d'un bigorneau".
Elle voit dans l'importance donnée à cette déclaration la preuve d'une "mainmise du pouvoir sur les médias". "Je n'ai fait que reprendre les propos de l'Elysée et du Quai d'Orsay et il s'en est
suivi un espèce de lynchage médiatique ridicule", a-t-elle dit.
Elle a aussi condamné le projet de suppression de la publicité sur les chaînes de télévision de service public, destiné selon elle à "enrichir les amis de M. Sarkozy, Bouygues, Lagardère, Bolloré
qui s'apprêtent en plus à se positionner pour la privatisation d'EDF et d'Areva".
Interview de Ségolène Royal
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