C'était NOTRE attente de cette Paris Games Week 2018 : la démo jouable de Devil May Cry 5. Il faut nous comprendre : face à Nero (et Dannnnteeeeee) qui tranche du démons, nous sommes faibles.
Rarement un cahier des charges nous aura apporté autant de satisfaction. Comprends par là qu'avec Devil May Cry 5 on a la sensation de replonger quelques années en arrière avec un gameplay qui n'a pas foncièrement changé depuis le quatrième opus - hormis quelques points sur lesquels on reviendra -, mais qui maintient ses qualités et son efficacité. Le niveau jouable nous plaçait dans la peau d'un Nero qui a gagné en badassitude et flirte désormais tranquillement sur le terrain de son oncle iconique en terme de décontraction. Mais on attendra l'arrivée sur scène de Dante avant de conclure si, oui ou non, le gamin peut vraiment rivaliser.
Dans une ville délabrée, aux commandes du fils de Vergil on va donc trucider du sbire démoniaque à l'aide de notre gros calibre et notre grosse épée, tentant de réaliser des combos dévastateurs. Visuellement, ça claque et la licence n'a strictement rien perdu en nervosité. Le boss final, évidemment imposant, se montre bien dosé question difficulté et on n'a pas honte de dire qu'on s'y est pris à deux fois pour le battre... bon, on a un petit peu honte quand même.
Devil May Cry 5 : des nouveautés dantesques ?
Comme nous l'évoquions en début de ce papier, on n'a pas eu l'impression de vivre un grand bouleversement de la franchise de Capcom. Au rayon des ajouts c'est tout juste si on notera la possibilité de cibler son adversaire histoire de ne pas le perdre de vue (et encore, n'était-ce déjà pas possible avant ? On a comme un doute...) et surtout la " consommation " du Devil Breaker de Nero puisque les différents capacités de son bras ont chacune quatre charges. Il faudra ainsi se servir des ennemis battus ou des recharges placées ici et là pour partir à l'assaut du boss bien outillé. Une petite dimension tactique bienvenue, même si on n'a pas eu l'impression de pouvoir tourner à vide lors de cette démo tant les recharges étaient nombreuses.
Bayonetta 3 annoncée sur Nintendo SwitchLa grosse crainte vient également de la faible durée de vie de cet aperçu de Devil May Cry 5 qui se parcourait en une dizaine de minutes, une quinzaine pour peu qu'on patine légèrement. Le spectre du volet précédent se rappelle ainsi à nous tant ce fût son défaut majeur. Néanmoins, on se gardera bien de juger avant de mettre la main sur le jeu complet.
Avis : sans apporter de changement conséquent, Devil May Cry 5 possède assez de bases solides, de graphismes travaillés et de persos charismatiques pour maintenir notre enthousiasme.
Devil May Cry 5 sortira le 8 mars 2019 sur PC, PS4 et Xbox One.
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