la verdure revient dans la montagne froide
jour après jour coule lente l'eau d'automne
canne à la main hors de la porte de branchages
j'écoute les cris des cigales au vent du crépuscule
les derniers rayons du couchant illuminent l'embarcadère
du village s'élève la fumée solitaire
à nouveau on entend le chant de l'ermite ivre
il chante comme un fou auprès de cinq saules pleureurs
On peut trouver la calligraphie (en train de se faire) de ce poème ici, c'est fascinant (merci à Olga de cette magique étude):
https://www.youtube.com/watch?v=FAodmcuEuVM