Un poème de Wang Wei sur l’automne

Par Montaigne0860

la verdure revient dans la montagne froide

jour après jour coule lente l'eau d'automne

canne à la main hors de la porte de branchages

j'écoute les cris des cigales au vent du crépuscule

les derniers rayons du couchant illuminent l'embarcadère

du village s'élève la fumée solitaire

à nouveau on entend le chant de l'ermite ivre

il chante comme un fou auprès de cinq saules pleureurs

On peut trouver la calligraphie (en train de se faire) de ce poème ici, c'est fascinant (merci à Olga de cette magique étude):

https://www.youtube.com/watch?v=FAodmcuEuVM