Non seulement la présence de Nicolas Sarkozy aux JO avait suscité la polémique, mais maintenant la pose ses conditions. Refusées par ChineBernard Kouchner.
Cela se murmure depuis des semaines. L’Elysée a officiellement annoncé le voyage du chef de l’Etat pour la cérémonie d’ouverture des JO de Pékin, le 8 août. Le président de la République avait conditionné sa présence à la reprise des discussions entre la Chine et les autorités tibétaines. Celles-ci sont toujours au point mort.
Réactions:
Daniel Cohn-Bendit, euro-député Vert a déclaré ce mercredi: “C’est un scandale de ne pas boycotter l’ouverture des Jeux. (…) Aller à l’ouverture des Jeux comme le font Bush et Sarkozy, c’est faire allégeance au Parti communiste chinois”.
Avant d’ajouter: “La France veut vendre des centrales nucléaires et il y a un pays qui veut en acheter, c’est la Chine. Si vous voulez vendre des centrales nucléaires, vous ne pouvez pas boycotter la cérémonie d’ouverture.”
Le groupe d’études sur le Tibet de l’Assemblée nationale a appelé mardi les Français à boycotter la cérémonie télévisée d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin. “Moins il y aura de Français qui regarderont la télé le 8 août pour la cérémonie d’ouverture, mieux la cause des droits de l’homme en Chine et en particulier pour le peuple tibétain sera soutenue”, a estimé le président du groupe, le député UMP des Alpes maritimes Lionnel Luca.
Maintenant, la Chine ajoute une exigenceLa polémique n’a pas eu le temps de s’épuiser que la Chine a rajouté une condition. L’ambassadeur de Chine en France a été convoqué au ministère des affaires étrangères suite à ses propos menaçants sur l’éventualité d’une rencontre entre Nicolas Sarkozy et le Dalaï-Lama. Il a réaffirmé à cette occasion que son pays était “fermement” opposé à toute rencontre entre le président Nicolas Sarkozy et le dalaï lama. La France “rejette les pressions”, a répondu en substance le chef de la diplomatie Bernard Kouchner.