Croqueriez vous une pomme dont on verrait le ver la pourrissant?
C'est ce qui se passe aux États-Unis en ce moment.
Vous vous rappelez quand l'ONU au grand complet s'est moqué des juvéniles vantardises démentes de Donald Trump au micro?
"This is not the reaction I anticipated"
Quand on a les méninges dans la permanente fantaisie, il est effectivement difficile de sentir venir les choses.
Ce qui s'est passé ensuite, est pire. Sans l'intention de faire rire, il a ensuite prétendu que c'était la réaction qu'il souhaitait créer.
Ce que l'on comprenait c'était alors deux choses:
-La vérité importe toujours peu dans sa tête de sociopathe.
-Donald Trump était l'enfant qui se réveillait le matin, le pyjama plein d'urine, et qui disait: "Bien sur que je voulais me pisser dessus dans mon sommeil, que croyiez vous?"
Des colis suspects ont été envoyés à des personnalités publiques ouvertement anti-Trump. Donald Trump, redéfinissant l'obscénité jour après jour, a été suffisamment inconscient pour dévier l'attention sur la responsabilité des médias dans cette affaire.
Folie.
Mais il a aussi raison.
Les médias ne devraient plus le couvrir du tout. Il fraie avec les politiciens les plus ignobles sur terre, leur prête respect, en retour il tente d'intimider les plus honnêtes, considère la femme comme un territoire à conquérir, a une aversion toute naturelle pour ce qui a la peau noire ou pour ce qui se rapproche d'un étranger (dont il a une large définition erronée), il patauge dans l'ignorance et contamine les eaux de l'intelligence, il manipule toute vérité violant, jour après jour, l'équilibre sociétaire d'ici, il est à la tête d'une présidence dégradante, dégoûtante, décimée de toute vertu, déconstruite, qu'il faudra un jour rebâtir.
Cette maturité d'enfant dans un monde d'adulte fait un tort immense à ce qu'il appelle l'Amérique. Que l'on sait 3 continents, mais qu'il insiste pour s'approprier à lui tout seul comme il s'approprie tout ce qui lui plait. Quand on l'entend parler d'America, soudainement, on ne veut pas être associé à ce qu'il rote. Grossier personnage.
Il a raison, les médias versent dans la grossièreté en relayant son image, ses propos, son perpétuel fiel, l'absurdité de sa présence dans les sphères politiques influentes et non au cirque. En lui accordant une visibilité nous rappelant toujours que, ce qu'il appelle l'Amérique, est tous les jours à deux avions fonçant dans des tours près, de se faire attaquer par quiconque sur terre. Car les États-Unis deviennent sans équivoque l'ennemi mondial #1. Leurs manières suggèrent en tout point la guerre.
Il a tout de même un bon sens des priorités. Hier il se plaignait de "la suppression de Twitter de plusieurs de ses abonnés". Du grand jugement.
Les États-Unis sont devenus, avec une certaine fierté trempée dans l'ignorance, une ploutocratie.
Ploutocratie: système de gouvernement où la richesse constitue la base principale du pouvoir politique.
Le terme est inspiré d'un personnage d'une pièce d'Aristophane, Ploutos, qui mettait en scène le dieu grec, rendu aveugle par Zeus par jalousie.
Si les États-Unis étaient une pomme dans un panier de fruits, faudrait la laisser dans le fond et en prendre les autres. Un ver s'y trouve dedans. et elle est de plus en plus en plus pourrie. La jeter avant qu'il ne contamine complètement tout le reste.
Si ce n'est pas déjà trop tard.
Un colis suspect non intercepté se trouve en ce moment dans la maison blanche.
Il a la peau orange.