Des colis suspects adressés à plusieurs personnalités démocrates aux Etats-Unis

Publié le 25 octobre 2018 par Enjeux.info @enjeuxinfo

En pleine campagne en vue des élections de mi-mandat, des colis piégés ont été adressés à des personnalités de premier plan du Parti démocrate, dont Hillary Clinton et Barack Obama, l'ex-président des Etats-Unis où le climat politique est particulièrement délétère.
Les enquêteurs pensent que certains de ces colis pourraient avoir la même provenance. C'est particulièrement le cas de ceux envoyés chez les Clinton et les Obama.
Il semble également que de la poudre blanche, présentement en cours d'analyse, a été découverte dans certains de ces colis. Pour l'heure, il n'y a pas eu d'interpellation ni de revendication.
Nombre d'autorités ont dit craindre du terrorisme politique intra-américain. En effet, ces colis piégés étaient destinés essentiellement à des personnalités du parti démocrate, qui décrient régulièrement le chef d'Etat américain, Donald Trump, et auxquelles ce dernier s'en prend souvent.
En dehors du précédent chef d'Etat américain et de la candidate démocrate à la dernière élection présidentielle aux Etats-Unis, John Brennan, ex-directeur de la CIA et grand opposant au milliardaire, et Eric Holder, possible candidat au scrutin présidentiel américain de 2020, ont été pris pour cibles dans cette vague. En outre, CNN, qui est une chaîne très critique envers Donald Trump, a été également visée.
Certains observateurs estiment que ces colis piégés peuvent être préparés par quelqu'un d'un peu dérangé influencé par les discours du dirigeant américain. Ceux-ci contribuent à tendre les rapports entre les adversaires politiques ou avec la presse, récemment traités d'"ennemis de l'Amérique" par Donald Trump.
S'exprimant devant la presse, le maire démocrate de New York a lancé un appel à la population l'invitant à ne pas encourager la violence et la haine. Pour sa part, Donald Trump a encore condamné l'envoi de ces colis piégés mercredi lors d'un meeting électoral dans le Wisconsin.
Néanmoins, il a aussi demandé à la presse d'employer "un ton courtois" et de "cesser les hostilités sans fin et les histoires et attaques négatives constantes et souvent fausses".