Les rythmes sont dansants, la voix est claire et chaleureuse, le groove finalement omniprésent. D’ailleurs, à force de se rendre compte qu’ils en copiaient le style, ils ont fini par directement demander à Martin Chambers (tout le monde connaît les Pretenders !), de venir jouer lui-même de la batterie sur l’album !
Bien sûr, le groupe se présente depuis toujours comme un groupe né de l’envie de faire eux-mêmes la musique qu’ils aimaient. Rien d’original, car tout artiste est systématiquement inspiré et dès lors motivé par ses aînés et ses prédécesseurs. Pour autant, et même s’il serait sans doute évident pour n’importe qui d’autres de le faire, je ne parviens à trouver un groupe en particulier auquel Razorlight me fait penser ici. Ont-ils réussi à ce point le mélange entre influences et personnalité propre ?
En tout cas, Olympus Sleeping est un album de pop rock anglo-saxon comme il en sort au moins une fois par mois depuis toujours. Sauf que tous ne sont pas aussi plaisants, loin de là. Écoutez juste « Carry on » et son refrain « ouh-ouh… ouh-ouh… » : rien de nouveau, mais tellement sincère et kiffant, on ne peut que monter le son… et danser ! Rock’n’roll, baby !!!
(in heepro.wordpress.com, le 26/10/2018)
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