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La France est bien placée dans le classement mondial avec un taux de décarbonisation d’1,2% en 2017 et une intensité carbone de 115 tonnes de CO2 par million de dollars de PNB, la plus basse du G20. La Chine se positionne en tête du classement et affiche un taux de décarbonisation de 5,2 % en 2017. Pays le plus émetteur du monde, il réduit actuellement plus rapidement son intensité carbone que les autres pays du G20. L’intensité carbone de son économie a quasiment diminué de moitié en 10 ans. Le Mexique, l’Argentine et le Royaume-Uni sont également de bons élèves. L’Arabie Saoudite et la Russie figurent quant à eux en bas du classement (intensité carbone proche de 400 tonnes de CO2 par million de dollars de PNB). Bien que de nombreux pays aient fait chuter l’intensité carbone de leur économie au cours des quatre dernières années, la baisse moyenne de 2,6 % par an représente moins de la moitié de l’effort nécessaire pour contenir le réchauffement climatique à 2 °C. Cette année, aucun pays ne parvient au taux de décarbonisation requis, de 6,4%, pour atteindre l’objectif fixé par l’Accord de Paris. Sans un redoublement des efforts en la matière, le budget carbone du scénario 2 °C sera épuisé en 2036. « L'accélération des dérèglements climatiques va accroître la nécessité du traitement de cet enjeu par les investisseurs. Plus que jamais l'intégration de l'évaluation des risques d'adaptation et de transition dans les politiques d'investissement sera une priorité pour les investisseurs à moyen et long terme. De nombreuses initiatives existent déjà dans les différentes catégories d'actifs comme par exemple l'Initiative Climat 2020 (IC20) dans le Capital Investissement français », ajoute Emilie Bobin, associée au sein du département développement durable chez PwC France et Afrique francophone.
Sur un ton plus optimiste, les experts PwC envisagent plusieurs pistes afin de répondre à ce défi, comme les énergies renouvelables en général (production en hausse de +17% en 2017) et l’énergie solaire photovoltaïque en particulier (+35%) ou encore dans l’évolution du parc automobile. Les véhicules électriques font notamment partie des solutions à développer pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.