Ce troisième album de Lilith Guégamian se décline autour de deux axes : l’amour de son pays natal, l’Arménie – une Arménie des souvenirs, folklorique et nostalgique, et l’Amour – ou plutôt l’Amour perdu. Mêlant chansons traditionnelles (« Anoush Garoun » en ouverture, annonçant le printemps, un renouveau ? « Hov Arek » pour ne citer qu’elles) et compositions en français (« Et si c’était une illusion ? », « Presque rien », « Lorsque nous étions nous ») intimistes et très personnelles, Lilith livre des morceaux ciselés et se livre par la même occasion. Peu de choses au fond, une guitare, une voix, et la magie opère. L’œuvre est chaleureuse, elle invite à l’écoute et au face à face auditif.
Il aura fallu 8 ans à Lilith pour réaliser ce troisième opus, comme un pansement à ses blessures intimes, un partage tout en émotion.
On espère un prochain album un poil plus gai cependant !