Nous avons déjà parlé de l’arche de Zoé dans un précédent poste. Aujourd’hui nous reviendrons sur un article paru dans le Figaro ce mercredi 02 avril 2008 (ici). Le journaliste Cyrille Louis y fait référence à un document que le journal a pu se procurer. Dans ce document adressé au Ministère de la Justice et à Rachida Dati, La Garde des Sceaux de la république française, il y ait clairement indiqué que « [l’] accord pour le transfèrement (transfert de détenus d’un lieu de détention d’un lieu vers un autre) vert la France des détenus de l’arche de Zoé en vue d’y purger leur peine (…) [n’eteignait] pas le paiement des dommages-intérêts civils ». L’intérêt d’un tel document réside dans le fait que l’Etat français se défende de devoir payer les 6.3 millions d’euros de dommages et intérêts dus au titre de la condamnation des membres de l’arche de Zoé en décembre dernier par la justice tchadienne. En effet, le premier ministre, François Fillion, a sur les antennes de France Inter hier jugé qu’il était « hors de question que les contribuables français paient pour des erreurs que la France n’a pas commises ». Or les six français condamnés ne possèdent aucun bien et ne seraient pas en mesure de payer la somme exigée. Donc reste à savoir si le gouvernement français changera de position. Si l’avenir le montre alors quel est son but en faisant de telles déclarations ?
Nous avons déjà parlé de l’arche de Zoé dans un précédent poste. Aujourd’hui nous reviendrons sur un article paru dans le Figaro ce mercredi 02 avril 2008 (ici). Le journaliste Cyrille Louis y fait référence à un document que le journal a pu se procurer. Dans ce document adressé au Ministère de la Justice et à Rachida Dati, La Garde des Sceaux de la république française, il y ait clairement indiqué que « [l’] accord pour le transfèrement (transfert de détenus d’un lieu de détention d’un lieu vers un autre) vert la France des détenus de l’arche de Zoé en vue d’y purger leur peine (…) [n’eteignait] pas le paiement des dommages-intérêts civils ». L’intérêt d’un tel document réside dans le fait que l’Etat français se défende de devoir payer les 6.3 millions d’euros de dommages et intérêts dus au titre de la condamnation des membres de l’arche de Zoé en décembre dernier par la justice tchadienne. En effet, le premier ministre, François Fillion, a sur les antennes de France Inter hier jugé qu’il était « hors de question que les contribuables français paient pour des erreurs que la France n’a pas commises ». Or les six français condamnés ne possèdent aucun bien et ne seraient pas en mesure de payer la somme exigée. Donc reste à savoir si le gouvernement français changera de position. Si l’avenir le montre alors quel est son but en faisant de telles déclarations ?