Nous vous avions parlé dans un précédent post d’un phénomène de mode dans le secteur de l’internet : les sites de notation. Le dernier né s’appelle Notetonentreprise.fr. Comme nous vous l’avions souligné dans l’article précédent, c’est que ces sites dont l’objet de condamnation par la justice française. Par exemple, le site Note2be permettant de noter les enseignants et lancé le 30 janvier dernier a du cesser sa principale activité à savoir noter les professeurs sur décision de justice. Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris avait argumenté que seuls les établissements scolaires pouvaient faire l’objet de natation et non les enseignants. D’ailleurs, dans la continuité de ce jugement, le site de notation des médecins ouvert le 15 mars denier, soit une dizaine de jours après note2be, a été fermé le 25 mars. Il a donc eu une durée de vie de 10 jours. Une autre décision de justice Fuzz.fr, qui est un site d’information « collaboratif » a été condamné la semaine dernière pour avoir publié un lien vers un blog affirmant que l’acteur Olivier Martinez était de nouveau en couple avec la chanteuse Kylie Minogue. Le hic provient du fait que ces sites sont plus des hébergeurs que des sites d’informations. Mais la justice ne l’envisage pas sous cet angle. Est-ce la fin de l’impunité sur le net ? D’ailleurs, il est à noter que le site a été depuis fermé. Internet est le plus grand espace de liberté pourtant, depuis cette décision de justice tout site quelqu’il soit à une obligation de vérification de l’information aux même titres que les vrais journalistes. Donc la sensation de liberté d’écriture propre aux espaces collaboratifs, véritable moteur du succès du net, tend à disparaitre car on peut supposer que les administrateurs des sites vont être tentéde modérer voir contrôler les écrits sur leurs sites. C’est bien dommage pour la démocratie.
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2008/04/01/les-sites-de-notation-sont-victimes-de-leur-manque-de-moderation_1029704_651865.html#ens_id=884081