Etonnement sur le traitement par la presse du retour des otage du "Ponant" (le joli bateau, la Somalie, les vilains pirates, c'est bon ?). Première lecture du 20minutes ce matin, je confesse avoir eu un à-priori négatif sur ce que j'allais trouver (un papier "bateau", ahah), or l'article écrit par Laure de Charette, p9 de l'édition du mardi 15 avril est très critique justement du raffut médiatique organisé pour le retour des otages, qui s'est "déroulé à merveille... vingt minutes avant le JT". S'en suit une explication détaillée l'organisation de l'événement pour les médias (les amateurs de l'école de Francfort pourront lire "Penser l'événement" de Harendt). "Sur le tarmac, que de belles images", eh oui (ou oh oui).
Un excès, c'est mon point de vue (cette organisation au cordeau d'événements qui ne le deviennent que par la présence des caméras), confirmé dans Le Monde (à-priori positif, pour le coup), idem. L'un des otages y lâche même "timing parfait pour faire l'ouverture du journal de 20h".
Cela pose pas mal de questions sur ce qu'est (ou n'est pas, justement), un événement. A priori une rupture de l'ordinaire, un moment littéralement extra-ordinaire. Cet événement est taillé sur mesure.
Ecrire ici tout le reste. Puis séparer la partie anglaise de 3 lignes et commencer par écrire le titre anglais en orange.