Pour mieux comprendre son travail, la photographe s’est expliqué auprès du Journal du Design :
« L’idée m’est venue en m’apercevant qu’il était comme greffé à moi. Non pas à mon oreille comme il aurait été logique de l’imager, mais à ma main, telle une continuité de mon anatomie.
En voulant effectuer des tâches simples (faire la cuisine, me servir un verre, me maquiller, m’habiller, dessiner etc.), je me suis vite rendue compte qu’il me manquait une main.
En effet, cette main était déjà prise par LUI, mon téléphone portable. Son omniprésence m’est alors apparue comme envahissante.
Je le regardais davantage LUI dans « l’écran », que mon conjoint dans les yeux.
Sachant que la lutte serait terrible j’ai pris l’initiative de me servir de ce « gourou » et de mettre en scène à ma façon sa pseudo utilité d’assistant inutile dans mon quotidien. »
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Photographies : © Charlotte Parenteau-Denoel
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