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L'historien Esteban Ocampo va publier en novembre un nouveau libre où il recense tous les événements intervenus dans la vie du général José de San Martín et l'existence du régiment des Grenadiers à cheval dans la phase de fondation (1812-1826) (1).
Esteban Ocampo, mes lecteurs assidus le connaissent déjà : j'ai partagé avec lui une émission de télévision l'année dernière à Buenos Aires, Por el Tango, du producteur et animateur Nolo Correa (2).
C'est un des rares historiens argentins (3) qui travaille à partir des sources. En général, les historiens sud-américains travaillent à partir de ce qu'ils appellent les sources secondaires, c'est-à-dire les ouvrages des historiens du dix-neuvième siècle et de leurs successeurs. C'est-à-dire que Esteban se donne la peine de faire de la recherche au sens plein du terme.
Esteban Ocampo pendant une reconstitution de la Traversée des Andes,
dans la province de San Juan, l'année dernière
Le vent souffle ! Cela se voit : il est tout décoiffé !
Photo Escuadrón de Caballería Histórica
En février prochain, Esteban se lancera dans une nouvelle reconstitution de la Traversée des Andes dans des conditions aussi semblables aux conditions historiques qu'il est possible de le faire aujourd'hui. Ce sera sa cinquième traversée !
Son prochain ouvrage est d'ores et déjà en souscription en Argentine auprès de l'éditeur, El Húsar. Si vous vous trouvez en Argentine ou si vous y vivez, profitez-en. Les références mail sont inscrites sur le dépliant de promotion ci-dessus.
Esteban Ocampo est un authentique sanmartinien : il continue ses projets en dépit de la pénurie et de la crise qui semble être un obstacle à entreprendre. Il imite San Martín ! Seamos libres y lo demás no importa nada, José de San Martín, Mendoza, en 1819 (Soyons libre et le reste n'importe vraiment pas). Pour aller plus loin : retrouvez Esteban Ocampo sur son profil Facebook, Caballería Histórica.
(1) Le régiment a été dissous en 1826 par Bernardino Rivadavia, le premier président de la République Argentine, qui haïssait San Martín (pour des raisons qui restent assez obscures et vraisemblablement irrationnelles). Il a été reformé en 1903, lorsque le pays s'apprêtait à fêter le centenaire de la Révolution de mai, comme symbole d'unité nationale. Esteban Ocampo a servi sous cet uniforme pendant quatre ans, comme simple grenadier, au moment de la grande crise économique de Noël 2001, donc sous le régime de la démocratie constitutionnelle revenue en 1983. (2) L'émission est disponible en vidéo sur ma page Facebook et sur mon site Internet. (3) spécialisés en histoire événementielle.