On s'inquiète de l'élection d'un Hitler au Brésil. Mais il ne vient pas de nulle part. La responsabilité de la gauche de gouvernement est sacrément engagée. Non seulement elle a sombré dans la corruption massive qui affecte la politique locale, mais encore elle s'est désintéressée de la violence qui sévit dans le pays. Lula a lâché ses partisans initiaux, qui défendaient le petit peuple, et a cédé aux attraits du capitalisme, cherchant à créer une société de consommateurs, plutôt que de former des esprits éduqués. Voilà ce qu'il m'a semblé comprendre d'un débat, dimanche soir, chez France Culture.
Mais, n'y a-t-il pas là un schéma que bien des gauches ont adopté, que ce soit aux USA, en Angleterre ou en France ? Ne serait-il pas bon, parfois, elle qui n'est que bonne conscience, que la gauche s'interroge sur les conséquences de ses actes ?