Non sans déconner, depuis que Eric a annoncé qu’il devenait blogueur professionnel à plein temps, c’est à dire qu’il stoppait son activité et la remplaçait par le blogging tout le monde y va de son petit post. La polémique grossit de jour en jour et on peut lire du tout et du n’importe quoi sur le sujet.
En résumé, deux camps s’affrontent actuellement sur la toile. :
- Le premier, crie victoire et voit dans cette annonce un signe de maturation du marché du blogging. Pour eux, Eric n’est que le premier d’une longue série à venir et de nombreux bloggueurs vont pouvoir enfin vivre de leurs “arts”.
- Le second, fustige cette annonce en publiant quelques posts enflammés et provocateur. Certains qualifie même Eric d’homme swandwich… Bah oui, il va devoir vendre de l’espace à la pub pour vivre.
photo credit: Nikolay Bachiyski
Mon avis sur le sujet est relativement simple. En effet, si on prends le temps d’analyser la chose, le métier de “blogueur” n’est ni plus ni moins que celui d’un éditeur. Il rend disponible du contenu en pariant sur la possibilité de le rentabiliser en attirant une audience. La notion de blog n’intervient alors que dans le choix des sujets et donc du contenu. Même si Eric, se spécialise sur la thématique techno et web, il est le seul maitre de ce qu’il veut écrire et publier ( rédacteur en chef ) . A lui de faire en sorte que son contenu plaise aux visiteurs et puisse être rentabilisé. Point barre.
L’annonce d’Eric traduit donc le fait qu’il est réussi de part son style, la qualité des posts, et j’en passe à attirer suffisamment de visiteurs pour faire la bascule financière. Il était bloggeur ; aujourd’hui il est à la tête d’un magazine “personnel” ou est le problème ? En quoi cela est t’il gênant ?
Il ne s’agit pas non plus d’un acte exceptionnel ! Pour moi le tour de force de Eric se situe plutôt dans le fait qu’il ait maintenu si longtemps, un rythme et une qualité rédactionnelle lui permettant aujourd’hui d’en faire un magazine ( Je persiste à dire, que le mot blog n’est plus adapté à ce genre de publication ). Bravo à lui, désormais le voilà éditeur à la tête d’un magazine online.