Ce dimanche, les couleurs de Courir à Peillon voyageaient dans la capitale des Pays-Bas pour sept d'entre nous, et dans la célèbre cité varoise pour six autres et une fois encore les résultats furent, sinon atteints, au moins approchés sans regrets.
Au marathon d'Amsterdam, Sébastien courrait le marathon de ses quarante printemps, accompagné par quelques amateurs de la distance reine. En direct sur la ligne d'arrivée, nos envoyés spéciaux recueillaient les témoignages de chacun. (Les temps sont à confirmer par les chronométreurs officiels).
Sébastien, 3h06' : " J'ai craqué mais super content ! Un bon retour après trois ans d'arrêts sur le marathon ". Souhaitons que ce retour lui donne envie de renouveler l'expérience.
Julien, 3h07' : " Quand j'ai vu le meneur d'allure me distancer au vingt-sixième kilomètre, j'ai ralenti pour ne pas m'effondrer ". Bien vu Président, seulement sept minutes perdues en quinze kilomètres, c'est peu quand on est en difficulté sur un marathon.
Gregory, 3h10' : " Craquage au trente-sixième kilomètre mais pas déçu, on ne peut pas battre son record à chaque fois ". Notons que le précédent record de 3h07'29'' n'est ancien que de six mois (Brighton, 15 avril 2018).
Annabel, 3h28' : " Et voilà, c'est passé ". Et c'est même largement passé, son précédent record étant de 3h45', une progression de dix-sept minutes en moins de deux ans !
Thomas, 3h28' : " 535 kilomètres de préparation et 35 sorties plus tard ". Thomas était le seul néo-marathonien du jour.
Séverine, 3h42' (nouveau record) : " P..., qui c'est qui a volé " notons que la syntaxe du propos est excusable après un tel effort. Un témoignage de Julien précisait " A l'arrivée elle sautait partout, c'était énorme ", Sébastien nous précise " Je la vois, elle vole encore ".
Thierry, 3h49' (nouveau record) : " J'ai épousé une championne ".
Quant à Saint-Tropez, les six représentants noirs et verts étaient coureurs pour cinq d'entre eux et bénévole pour Jean-Claude B.
Tous inscrits sur la course de seize kilomètres, dans un parcours vallonné, trop étroit dans les premiers kilomètres pour mille deux cents coureurs, l'épreuve aurait mérité un départ différé pour chacune des distances (huit et seize kilomètres), au moins deux concurrents ayant été victimes de chute dans les premiers hectomètres, piégés par les trottoirs, ralentisseurs, chaînes ou bites d'amarrages.
Après ce début difficile, le parcours rejoignait la citadelle avant de redescendre vers le port en longeant la mer et les ruelles de la vielle ville puis s'évadait sur quelques routes de campagnes.
Franck en 58'44'' se classe septième et deuxième sénior, satisfait d'avoir devancé dans les dernières longueurs quelques-uns de ses adversaires préférés.
Elise, 1 h 13'44'' deuxième séniore (84 e sur 666), achevait sa préparation au semi-marathon duo Nice-Cannes.
Dorothée, 1 h 26'48'' (311 e sur 666) et Carole, 1 h 34'56'' (459 e sur 666) s'accordaient la course en dernier test avant le marathon Nice-Cannes dans deux semaines. Elles sont au top !
Pour ma part, en 1 h 21'31'' (217 e sur 666), je me confirme les bonnes sensations en course après l'Urban trail de Hyères dimanche dernier.